castelTitre : Pensées éparses d’un rabat-joie
Auteur : Abel Castel
Éditeur : Max Milo
Nombre de pages : 128
Date de parution : 26 juin 2014

Auteur :
Abel Castel est un amoureux des mots. Il exerce en tant que médecin depuis près de 30 ans. Pensées constitue son premier recueil d’aphorismes.

Présentation de l’éditeur :
Mes largesses contre vos rondeurs.
Ma vie est un no woman’s land.
Méfiez-vous du temps : il n’a l’air de rien.
Instruisez-vous, cultivez-vous, mais surtout :
vivez ! Ça vous apprendra !
– Tu m’as manqué.
– Beaucoup ?
– De peu.
Je me fais vieux :
je me raconte, je me répands, j’évioque.

Mon avis :
Difficile de résumer un tel recueil. J’ai donc préféré choisir une pensée par thème afin de vous montrer l’ironie, la cocasserie, le jeu des mots, le cynisme, la goujaterie  parfois, la poésie et la finesse, le tout dans l’humour et le sourire.
Les phrases ne sont pas forcément celles que je préfère mais elle illustre l’étendue du registre de l’auteur.
L’amour :  » Sortir en célibataire, c’est partir en pique-nique sans emporter de provisions »
Le passage à l’acte :  » Mes désirs font désordre. »
Une vie :  » A mon père, je dois d’avoir connu ma mère. »
Le bonheur :  » Je plains les gens heureux, ils n’ont plus rien à espérer. »
La conversation :  » On dit qu’il est des pays merveilleux où l’on torture les gens pour les faire parler…Ici, on les tuerait plutôt pour ne plus les entendre. »
Le désir :  » La nostalgie, c’est comme un désir rétrospectif. »
Dialogues :  » – C’est une femme réservée
– A qui ? »
Dictionnaire :  » Avare (adj. et n.) : Dur d’oseille »
La femme :  » Sur le fond, madame, tout nous sépare. Mais je vous rejoins sur la forme. »
Le mariage :  » Avec le temps ma chère et tendre…de plus en plus chère, de moins en moins tendre. »
L’homme :  » Des hommes on peut tout obtenir, mais on ne doit rien attendre. »
L’humour :  » Je ne suis pas d’humour à plaisanter. »
La liberté :  » Il en est mort d’innombrables pour la liberté…qui, peut-être l’ont trouvée. »
Le savoir :  » Sans les jeux télévisés et radiophoniques, combien de leçons apprises pour rien. »
Le temps qui passe :  » On veut tuer le temps, mais ce n’est pas le temps qui nous manque, c’est nous qui le manquons. »
La vieillesse :  » Elle aura bientôt enterré toute sa vie dans ses trous de mémoire. »

J’espère vous avoir mis l’eau à la bouche et que vous aurez envie de sourire en lecture cet été.

bac2014

 

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

21 juillet 2014 à 12 h 16 min

Un livre à ouvrir de temps à autre. J’aime bien ce genre, je note. Une fois de plus tu te fais tentatrice



21 juillet 2014 à 14 h 02 min

Ton avis m’a fait sourire, je le note, j’aime bien ce style.



25 juillet 2014 à 10 h 50 min

de temps en temps, j’aime ce genre et tes citations me plaisent…



26 juillet 2014 à 12 h 24 min

C’est une lecture très sympa !



31 juillet 2014 à 11 h 23 min

on me l’a proposé mais je n’ai pas donné suite… visiblement, j’ai eu tort:)!



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