vinauTitre : La part des nuages
Auteur : Thomas Vinau
Éditeur : Alma
Nombre de pages : 132
Date de parution : 21 août 2014

Auteur :
Thomas Vinau est né en 1978 à Toulouse et vit au pied du Luberon à Pertuis. Il a publié Du sucre sur la tête, un album jeunesse, chez Motus (2011), Nos cheveux blanchiront avec nos yeux (Alma, 2011), Ici ça va, Bric à brac hopperien (Alma, 2012), Juste après la pluie et La part des nuages (Alma 2014).

Présentation de l’éditeur :
Joseph, 37 ans, mène sa barque comme tout le monde. Atteindre le soir, le lendemain. La fin du mois. Les prochains congés. Finalement, rien n’a changé depuis l’enfance.  Mais il  n’est plus un enfant, il en a un, Noé, et  le bateau tangue. La mère de l’enfant s’en va puis l’enfant à son tour –le temps des vacances.
Le baron perché se serait réfugié dans son arbre, Alexandre le Bienheureux dans son lit. Joseph, lui, commence par grimper dans le cerisier du jardin où il a construit sa cabane. Objectif : ranimer ses rêves. Puis il découvre un second refuge : les autres, leurs histoires, leur présence dehors dans la petite ville.
Avec obstination, Joseph traverse la nuit, essuie l’orage, regarde les nuages. Décrotté, victorieux, prêt à tout.

Mon avis:
En lisant Ici ça va, j’ai découvert un auteur d’une grande sensibilité. Et je retrouve ici l’ambiance bucolique qui décrit les nuages, les insectes, les aventures d’une tortue mais surtout cette façon de narrer un temps de vie en éclats, en énumération, en suspension.
 » nous sommes la consistance des nuages. »
Joseph, assistant bibliothécaire, divorcé, aime par dessus tout son fils Noé. Car son fils le rapproche des bonheurs simples de la vie. Aussi, lorsque l’enfant est chez sa mère, Joseph perd pied, il s’évapore. Il se rapproche des lieux de son enfant, la piscine, la cabane dans les arbres. Il regarde les étoiles, est charmé par la musique d’une flûtiste, se rapproche d’un clochard.
Il attend le retour de Noé, le seul qui le sauve du déluge. Il attend de vivre.
Le récit est court, le sujet est basique mais la poésie et l’émotion sont là.
Même si le sujet est triste, j’ai pris un réel plaisir à lire ce récit, à vivre avec ces gens qui sont « comme des poules. Des oiseaux qui ne savent pas voler. »
Simple et émouvant.

rentrée

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

eimelle
30 août 2014 à 10 h 10 min

pourquoi pas alors!



30 août 2014 à 11 h 47 min

Un texte très sensible en effet !



31 août 2014 à 21 h 40 min

Parfois ce sont ces récits qui parviennent, par leur économie de moyens, à viser juste.



11 septembre 2014 à 10 h 14 min

J’aime beaucoup Thomas Vinau, je vais sans doute lire celui-ci. Merci d’avoir partagé !



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