guereauTitre : Le clan suspendu
Auteur : Étienne Guéreau
Éditeur : Denoël
Nombre de pages : 480
Date de parution : 21 août 2014

Auteur :
Le clan suspendu est le premier roman de ce jeune auteur musicien.
Né à Vannes en 1977, Etienne Guéreau grandit essentiellement à Paris et en région parisienne. Inscrit très jeune au conservatoire, il découvre le répertoire classique, mais aussi le jazz qu’il étudie dans une école privée.
Aujourd’hui, Étienne Guéreau partage son temps entre l’écriture, la scène et l’enseignement.

Voir son site : Etienne Guéreau

Présentation de l’éditeur :
Un clan haut perché dans les bois. Un ennemi étrange. Seule une jeune fille osera désobéir afin d’échapper à son destin.
Ismène vit parmi les siens, dans un village accroché à dix mètres de hauteur. Tous pratiquent des rites immuables et répètent inlassablement Antigone, la tragédie qu’il leur faut connaître sur le bout des doigts.
Descendre leur est interdit, car en bas une créature sanguinaire massacre ceux qui s’aventurent sur son territoire…
Quand le jeune Hémon décide de contester l’ordre établi, tout bascule. Pour fuir cet univers oppressant et comprendre le sens profond de la tradition qui leur a été inculquée, Ismène va devoir percer le secret qui menace son clan.

Mon avis :
Le Suspend, une communauté dans les arbres où la vie s’organise avec une hiérarchie, des rituels et une peur maintenue du danger de la forêt d’en bas. Anne l’ogresse y capture et tue ceux qui descendent.
Seuls les Premiers, les anciens ont une mémoire de la vie d’avant ce qui crée leur pouvoir. Les enfants vivent dans le mythe avec pour seule connaissance la pièce d’Antigone.
Lorsque Gaspard, le chasseur commence à initier deux enfants à la chasse dans la forêt, Hémon le plus téméraire prend du pouvoir au détriment de Polynice, le fils du Premier.
Poussé par les Dieux auxquels il croit, Hémon s’oppose au Premier et se proclame roi par la ruse et la violence.
Ismène, jeune fille de douze ans plus intelligente et curieuse que les autres, convoitée par Hémon mais amoureuse de Polynice sera la seule à braver les démons pour tenter de comprendre le passé.
Envisager un retour aux sources pour s’éloigner d’une civilisation devenue dangereuse, maintenir un peuple dans la superstition et la peur pour mieux le diriger sont les fondements de ce conte inventé par Etienne Guéreau.
L’idée est intéressante, même si elle a été largement traitée, mais la démonstration me semble plate et parfois grotesque.
Ainsi sur le principe de l’oralité, des évènements anciens sont connus par la nouvelle génération par des expressions déformées comme l’Abel au Bois dormant.
Je ne suis assurément pas le bon lecteur pour ce roman qui est tout de même retenu dans les Talents 2014 de Cultura. La genèse de l’histoire me semble invraisemblable, son déroulement est une succession de clichés, le style m’a semblé très plat.
Seule l’idée sauve le livre à mes yeux.

« Le clan s’était bâti contre un mur de superstitions »

 » Un peuple peut-il survivre parmi les ruines de ses valeurs, se jucher sur des éboulis de croyances. »

J’ai lu le livre dans le cadre d’ « On vous lit tout, en partenariat avec Libfly et le Furet du Nord »

libfly    rentrée challenge-un-pave-par-mois nouveaux auteurs

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Commentaires

31 août 2014 à 13 h 41 min

En lisant son avis, je pense au film Le village de M Night Shyamalan. Je ne suis pas très tentée par cette lecture.



31 août 2014 à 17 h 10 min

Tu n’aurais peut-être pas dû mettre les expressions déformées, ça dévoile une bonne partie de l’intrigue !! 😉



    31 août 2014 à 18 h 11 min

    Si c’est ton sentiment, je respecte et corrige.
    Il faut dire que je suis complètement passée à côté de « l’intrigue ». .
    Parler de ces expressions et de leur sens justifiait pourquoi je n’avais pas pu adhérer à cette histoire.
    Quand j’ai reçu ce livre pour la rentrée Libfly, et vu le bandeau, je me suis réjouie.
    Le bandeau ne s’applique pas à mon ressenti de lecture.
    Ce n’était pas une lecture pour moi.



31 août 2014 à 20 h 21 min

Je pense que j’aurais réagi comme toi ! Je n’aime pas quand les jeux de mots virent au grotesque, c’est prendre un peu le lecteur pour ce qu’il n’est pas … Non ? Il n’était pas sur ma liste de tentations, de toutes façons…



    1 septembre 2014 à 8 h 05 min

    Pour certaines lectures, je parviens à passer au-delà de choses qui me paraissent invraisemblables parce que cela ne me semble pas l’essentiel. Mais, ici, je n’y suis pas arrivée. Est-ce dû à mon humeur du moment ou au contexte général du roman ou à ce bandeau trop prometteur? Je ne sais pas



31 août 2014 à 21 h 34 min

Ce n’est pas du tout mon genre mais contrairement à toi j’ai adoré ! 🙂



31 août 2014 à 22 h 13 min

C’est marrant, j’ai failli l’acheter et me suis retenue au dernier moment, ne « sentant » pas ce livre, qui de prime abord m’attirait… Je me suis rabattue sur le nouveau Joyce Maynard, et je pense que j’ai bien fait! 😉



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