brasmeTitre : Notre vie antérieure
Auteur : Anne-Sophie Brasme
Éditeur : Fayard
Nombre de pages : 162
Date de parution : 15 octobre 2014
Auteur :
Anne-Sophie Brasme est née en 1984. Elle étudie les lettres modernes à la Sorbonne. En 2001, elle publie son premier roman, Respire (Fayard, 2001), qui reçoit le prix du premier roman de l’Université d’Artois. Depuis, elle a publié Le Carnaval des monstres, également chez Fayard, en 2006.
Présentation de l’éditeur :
Bertier aimait Laure, Laure aimait Aurélien et Aurélien aimait la vie. Ils étaient jeunes et sans doute pouvaient-ils encore espérer qu’avec le temps ce triangle amoureux revisité finisse par trouver son équilibre. Il n’en fut rien.
Devenue écrivain, Laure n’a pourtant jamais évoqué dans son œuvre cette période de sa vie. Dix-sept romans, mais pas une ligne sur les nuits blanches à Saint-Germain-des-Prés, les après-midis studieux à la bibliothèque Sainte-Geneviève, les interminables journées de vacances sur l’île d’Oléron.
Que s’est-il passé qui justifie ce blanc laissé au milieu des centaines de pages qu’elle a noircies depuis ?
A bientôt soixante-cinq ans, Laure Narsan entame ce qui sera sans doute son dernier livre. Et accepte enfin de revenir sur cet événement qu’il lui aura fallu quarante ans et dix-sept succès de librairie pour oser affronter.
Mon avis :
 » Quand on me demande pourquoi j’écris-question entendue des milliers de fois- je réponds toujours la même chose : je n’ai pas le choix. Sans cela, je me serais fissurée au premier coup. »
Laure Narsan a presque soixante cinq ans, elle a écrit 17 romans sans jamais toutefois recevoir de prix. Il est temps d’écrire le dernier roman, mais celui-là sera plus personnel. Elle ressent le besoin de sortir du fond d’elle-même cette histoire de l’été de ses vingt ans.
Le roman alterne alors l’histoire de jeunesse et le journal de l’auteur pour « dresser l’inventaire de tout ce qui s’est construit, et de tout ce qui s’est perdu pendant quatre décennies. »
Bien évidemment, cette histoire de jeunesse est celle d’un amour fou, d’un amour perdu. Laure, plutôt effacée, rencontre lors d’un pique nique organisé par Anna, sa colocataire, le frère de celle-ci, Aurélien et son ami Bertier. Aurélien a abandonné ses études de médecine au profit d’une vie de bohème. Bertier, lui, est plutôt un intellectuel ( c’est pour cela qu’on le nomme par son nom de famille comme Sartre). Très vite, le trio est inséparable mais bientôt il faudra choisir entre amour et amitié.
Entre ces souvenirs d’un été de jeunesse et les doutes d’une écrivain de soixante cinq ans qui n’a jamais aimé les mondanités du monde littéraire, contrairement à son mari Tristan, éditeur, Laure se dévoile avec une belle sincérité.
 » C’est lui qui l’a appris que le métier d’écrivain ne se limitait pas au seul acte d’écrire; qu’il y avait une dimension sociale indéniable, et que, pour continuer, je devais m’y plier. »
Le roman est bien construit et la fin m’a agréablement surprise. Le personnage de Laure, un peu fade et effacée se révèle toutefois sincère et touchante dans sa simplicité.
Je reste tout de même perplexe sur le calendrier. Si l’été des vingt ans de Laure était l’été 1991, quatre décennies et demie plus tard, l’action se déroule en 2036…
rentrée nouveaux auteurs

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

4 novembre 2014 à 18 h 21 min

Je suis aussi perplexe sur le calendrier, et pour ma part je n’ai pas du tout été surprise, j’avais vu venir le truc dès les premières pages… mais j’ai beaucoup aimé cette lecture !



4 novembre 2014 à 19 h 12 min

Oui, cela fait partie de ces choses étranges. En général, on fait attention, on recompte…



7 novembre 2014 à 13 h 58 min

Le genre de détails que je ne remarque jamais ;0) Sinon c’est un de ceux qui me tentent le plus ces derniers jours…



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *