Titre : Poissons rouges et autres bêtes aussi féroces
Auteur : Ella Balaert
Éditeur : Des femmes
Nombre de pages : 188
Date de parution : octobre 2020

 

Sous la forme d’un bestiaire, Ella Balaert part à la rencontre de personnages étonnants, perturbés par un souvenir ou une situation. Leur folie les conduit à franchir les limites entre l’homme, l’animal et le végétal. Un botaniste rêve de créer une rose femme en souvenir d’un amour perdu, une enfant pourchassée par des chiens devient l’un deux.

« La vie veut cela, des étapes, des choses qui s’achèvent, des boucles qui se referment

Marqués par la perte, la solitude, l’isolement, les esprits se laissent emporter par la folie. Les comportements deviennent étranges, les identités se dédoublent. Mais la capacité de l’auteur à suggérer sans rien révéler donne une force envoûtante à ces nouvelles.

« C’est la peur qui sculpte l’homme» dit Fortunato, celui qui démystifie les peurs en leur associant un nom. C’est pourtant la peur qui nous fait parfois sentir vivant. C’est en les affrontant que l’on se révèle ou que l’on bascule.

Tout comme Legrand, un de ses personnages, Ella Balaert aime les mots. Son vocabulaire est d’une grande richesse, son style impeccable. Le sens de la nouvelle est parfaitement maîtrisé, les dénouements surprennent et questionnent.

Il n’est pas facile de parler de ce recueil de nouvelles inspiré de l’univers d’Edgar Poe, mais Litterama le fait très bien. Alors si je ne vous ai pas convaincus avec mes quelques mots, nul doute qu’elle saura vous persuader de partir à la découverte de cet ouvrage.

Je remercie Ella Balaert pour cette belle proposition qui m’a aussi permis d’apprécier la qualité des ouvrages de la maison d’édition, Des femmes.

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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