Titre : Francisco
Auteur : Alison Mills Newman
Littérature américaine
Titre original : Francisco
Traducteur : Serge Chauvin
Editeur : Zoé
Nombre de pages : 160
Date de parution : janvier 2025
Alison Mills Newman
En 1968, Alison Mills Newman fut la première adolescente afro-américaine à jouer dans une série télévisée. Elle nous raconte ici sa vie avec le réalisateur Francisco Toscono Newman ( 1945-2003). Alison est à la fois actrice, chanteuse et écrivaine. Mais elle est surtout ici une grande observatrice du microcosme du cinéma hollywoodien et du racisme sournois de ce milieu et de l’Amérique en général.
Au moment de ce récit, Alison a vingt-et-un ans. Nous sommes donc dans les années 70. L’auteur a déjà connu le succès dans une série télévisée. Mais, ici, elle travaille peu et soutient Francisco dans son projet de film.
Un style particulier
Ce récit ne comporte pratiquement aucune majuscule. Les noms propres sont toujours en minuscules et les noms des principales villes sont nommées par leur initiales ( n.y., l.a., s.f.)
L’auteur nous balade de ville en ville, squattant chez des amis, des parents. Il y a donc une multiplicité de lieux et de personnages. C’est une vie de bohème caractéristique du milieu du cinéma avec parfois quelques discussions sur la place des Noirs. Il y a une volonté un peu dérangeante de définir les personnages par leur couleur. Mais il y a aussi d’intéressantes réflexions sur les maux de la société noire.
C’est incroyable comme les choses changeraient si les blacks apprenaient à se serrer les coudes.
tout ce que le blanc ne peut pas affronter parce que ça lui fait peur, soit il le détruit, soit s’il croit pouvoir le monnayer, il se l’approprie, il usurpe, il en use et en abuse.
je ne peux renier d’où je viens, j’accepte d’où je viens, et j’essaie d’apprendre, de grandir, d’aller plus loin. pas question de rejouer le même numéro, d’obliger encore les pauv’noirs à chanter et à danser – c’est bon, on l’a déjà fait.
Le style et le rythme m’ont peut-être éloignée du fond de ce récit. Ce roman est une quête de sens d’un couple libre d’esprit confronté aux difficultés du milieu raciste et misogyne du cinéma hollywoodien.
Commentaires
Rien ne me tente dans le propos du roman. Tant pis.
Bonne semaine à toi.
La couverture est très belle 😉
Le style ne me parle pas…
Passe ton tour. Je suis toujours curieuse de ce que propose cette maison d’édition