Titre : Une brève libération
Auteur : Félicité Herzog
Editeur : Stock
Nombre de pages : 350
Date de parution : 24 août 2022
Itinéraire de deux amants
Marie-Pierre est la fille d’une grande famille parisienne, vivant dans un hôtel particulier sur le cours Albert Ier. Elle a quinze ans en 1940. L’invasion allemande est imminente. May, la mère de Marie-Pierre est une amie proche de la fille de Laval. Lors de réceptions mondaines, elle reçoit les partisans du régime de Vichy. Paul Morand fait partie de ses amants.
Elle rêve d’un beau parti pour sa fille, qui, ell, ne pense qu’à lire et à apprendre.
Simon Nora est le fils d’un chirurgien juif. Il souhaite ardemment s’engager auprès des communistes mais son père lui confie la charge de la famille partie se cacher près de Grenoble, en zone libre. Une fois sur place, il rejoint l’école d’Uriage.
Uriage était une machine à réfléchir et à débattre, qui attirait les meilleurs esprits, combattait les discriminations sociales et confessionnelles, décloisonnait les formations d’origine, de la dissertation à Normale Sup au tour de main de l’ouvrier. On y menait une entreprise de déconstruction du culte du maréchal.
Alors que Marie-Pierre se retrouve coincée entre sa perception des menaces faites aux juifs et l’immersion maternelle dans le microcosme vichyste, Simon s’engage de plus en plus dans la résistance, notamment dans maquis du Vercors.
Entre ces deux milieux opposés, j’oscille entre écœurement face à une mère détestable et admiration pour l’engagement de Simon.
La libération de Paris
A son retour sur Paris, Simon s’inscrit à l’ENA. Il sera diplômé en 1945.
Si May parvient à échapper à la prison grâce à ses relations, elle se désespère face à la relation de sa fille avec Simon, jeune homme juif. Bien évidemment, elle mettra tout en oeuvre pour empêcher cette union.
Un univers pitoyable
J’avais déjà ressenti un profond malaise lors de ma lecture de Un héros. L’auteur se complait dans les milieux bourgeois, alignant les noms de personnalités. Finalement, en oscillant entre rejet et admiration de la grande bourgeoisie, elle peine à convaincre.
Si le personnage de Simon parvient à toucher, Marie-Pierre, attachée à son milieu, manque de charisme.
Le style, plutôt commun, et le contexte insuffisant mis en valeur n’ont pu me faire oublier l’univers détestable de May.
J’ai lu ce roman dans le cadre du jury du Roman Fnac et cette lecture confirme que l’univers de Félicité Herzog n’est pas fait pour moi.
Commentaires
Bon… je sens que je vais passer mon chemin alors!
Je n’ai pas lu beaucoup d’autres avis sur ce livre. Je ne sais donc pas si c’est juste une question d’affinité
Je me souviens de son passage à La Grande Librairie pour parler du livre « Mon héros » et ce roman m’avait interpellé à l’époque, même si je ne l’ai finalement pas lu. Je passe donc mon tour 🙂
Je ne l’avais pas vue à La Grande Librairie. Dommage, j’aurais peut-être pu confirmer ou infirmer ma réserve vis à vis de cette auteure. Je pense que tu ne perds rien en passant ton tour.
Je n’ai jamais rien lu de cette auteure, et je ne commencerai donc pas avec ce roman.
Ma lecture précédente ne m’avait pas davantage convaincue. J’ai lu celui-ci pour le Prix Fnac. Sinon je me serais abstenue
J’ai lu ce livre et je l’ai trouvé d’un convenu . La vie des grands bourgeois et aristos sous l’occupation nazie ne m’a pas du tout intéressée. le style, complètement fallo.
Je ne supporte pas l’univers de cette auteure