Adina Schejbal est née à Harrachov, au pied du Certova hora en République tchèque. Elle vit avec sa mère et gagne un peu d’argent en faisant des petits boulots. Puis, elle part à Berlin pour faire des études de langues. Une photographe la recommande pour un stage dans un village vacances sur la rive allemande de l’Oder. Elle doit aider son patron à valoriser les échanges culturels entre l’Est et l’Ouest. On se doute qu’il s’y passe un drame.
Mais c’est dans un appartement d’Helsinki que nous la retrouvons, isolée et meurtrie, prête à faire une déposition.

Un récit difficile à suivre

Le récit est complexe car il croise les différents lieux où Adina a vécu. Parfois, on se repère simplement à des détails de l’environnement comme le sorbier des oiseleurs. L’auteur maintient le flou sur le motif de cette déposition, sur ce qui s’est passé à Berlin. Parce que nous sommes dans la tête d’Adina, « le petit Mohican », une jeune femme meurtrie rattrapée par son passé.

En arrière-plan, l’auteur évoque les difficiles relations entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est. Mais l’Allemagne est-elle davantage esclave d’un sexisme historique et institutionnel ?

Le sujet des violences sexuelles est d’actualité et il trouve ici un contexte particulier. Par contre la construction de ce roman rend la lecture difficile entre flou et nombreux méandres.

Auteur

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Commentaires

19 septembre 2024 à 12 h 12 min

Me voilà peu tenté par ce roman flou.



19 septembre 2024 à 14 h 14 min

Me voilà prévenue, ce roman n’a pas l’air simple d’accès mais je suis curieuse de voir ce qui lui a valu un tel succès outre-Rhin.



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