Adina Schejbal est née à Harrachov, au pied du Certova hora en République tchèque. Elle vit avec sa mère et gagne un peu d’argent en faisant des petits boulots. Puis, elle part à Berlin pour faire des études de langues. Une photographe la recommande pour un stage dans un village vacances sur la rive allemande de l’Oder. Elle doit aider son patron à valoriser les échanges culturels entre l’Est et l’Ouest. On se doute qu’il s’y passe un drame.
Mais c’est dans un appartement d’Helsinki que nous la retrouvons, isolée et meurtrie, prête à faire une déposition.
Un récit difficile à suivre
Le récit est complexe car il croise les différents lieux où Adina a vécu. Parfois, on se repère simplement à des détails de l’environnement comme le sorbier des oiseleurs. L’auteur maintient le flou sur le motif de cette déposition, sur ce qui s’est passé à Berlin. Parce que nous sommes dans la tête d’Adina, « le petit Mohican », une jeune femme meurtrie rattrapée par son passé.
En arrière-plan, l’auteur évoque les difficiles relations entre l’Europe de l’Ouest et de l’Est. Mais l’Allemagne est-elle davantage esclave d’un sexisme historique et institutionnel ?
Le sujet des violences sexuelles est d’actualité et il trouve ici un contexte particulier. Par contre la construction de ce roman rend la lecture difficile entre flou et nombreux méandres.
Commentaires
Me voilà peu tenté par ce roman flou.
Les récits de ce qui se passe dans la tête des femmes blessées sont toujours un peu compliqués. Et cela se comprend.
Me voilà prévenue, ce roman n’a pas l’air simple d’accès mais je suis curieuse de voir ce qui lui a valu un tel succès outre-Rhin.
Peut-être une vague #metoo. Je surveille ton avis