bramiTitre : C’est pour ton bien
Auteur : Alma Brami
Editeur : Mercure de France
Nombre de pages : 195
Date de parution : février 2012

Auteur :
Après Sans elle (2008), Ils l’ont laissée là (2009) et Tant que tu es heureuse (2010) salués par la critique et traduits en chinois, Alma Brami, 26 ans, nous offre son quatrième roman, C’est pour ton bien.

Présentation de l’éditeur :
La jeune mère voulait que Charlotte incarne l’inverse de tout ce qu’on avait pu lui marteler sans répit, dans son école en uniforme. Sa fille ne serait pas réduite à donner l’illusion d’être subtile sans l’être, à avoir les ongles peints et la peau veloutée, à rire en silence sans dévoiler ses dents parce que c’est plus raffiné. Charlotte serait une femme que l’on écoute pour autres choses que pour ses problèmes de cheveux et de dîner trop cuit, une femme respectée pour elle et non pour son mari brillant, une femme qui prend des décisions sans demander la permission à Dieu. Sa fille deviendrait ce qu’elle aurait aimé être elle, si son ventre ne l’avait pas surprise. Une Marie Curie sans Pierre.

Mon avis :
Alma Brami est une toute jeune romancière, qui a déjà beaucoup écrit sur la famille. Elle nous expose ici deux éducations différentes.
Lili à été élevée dans une famille très catholique où les enfants avaient plus d’obligations que de droit.Peu informée sur les choses de la vie mais bien apeurée par les risques de punition divine, Lili se retrouve enceinte à 18 ans.   Cachée puis chassée de la famille, Lili élève seule sa fille Charlotte avec, tout de même, le soutien financier de ses parents. On peut donner de l’argent mais pas de pardon.
L’adage veut que les enfants reproduisent inconsciemment le schéma parental, mais Lili s’efforce de faire le contraire de ce que ses parents ont fait pour elle. Elle ne vit que pour sa fille, la protège jusqu’à se substituer aux crèches, aux écoles maternelles.
Lorsque sa fille va grandir et tenter de vivre sa vie avec ses amies, Lili se sent  désemparée. À moins de trente ans, sa vie lui semble terminée, pas d’amis, plus de famille. Comment va-t-elle réagir? Quelle est la meilleure éducation pour un enfant? Voilà bien une question que se pose chaque parent.
Les enfants ne souffrent-ils pas toujours de trop de rigueur, trop de protection, trop ou pas assez d’amour. Une chose semble certaine, la famille et le soutien des autres sont  essentiels à l’équilibre.
L’écriture est sensible, simple mais efficace. L’auteur devrait toutefois donner plus de consistance à ses personnages, creuser davantage les failles. Car, dans cette douceur, je ne me suis ni attachée, ni insurgée contre personne.

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur Sur la route de jostein

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture