martinTitre : Le vase où meurt cette verveine
Auteur : Frédérique Martin
Editeur : Belfond
Nombre de pages : 221
Date de parution : 23 août 2012

Présentation de l’éditeur :
Après cinquante-six années de vie commune, Zika et Joseph sont contraints d’abandonner leur maison et de se séparer, car Zika souffre de problèmes cardiaques et doit monter à Paris se faire soigner dans un grand hôpital. Isabelle, leur fille, n’est pas en mesure de les accueillir tous les deux. Joseph part donc chez Gauthier, leur fils, à Montfort. Afin de vaincre la distance et de pallier l’absence, le couple se lance dans une relation épistolaire.

Désorientés, mari et femme doivent réapprendre à partager le quotidien de leurs enfants et, tandis que Joseph profite de Rosalia et de Thomas, leurs petits-enfants, Zika, elle, se retrouve face à une fille pleine de rancoeur qui lui reproche son manque d’affection et sa préférence pour Gauthier. Cependant, tous deux sont
bien loin d’imaginer les drames qui se nouent, chez le garçon comme chez la fille…

Car, tandis qu’à Montfort les rapports entre Gauthier et sa femme se dégradent, à Paris Isabelle se montre de plus en plus irascible, harcèle sa mère, et en viendra à commettre le pire…

Mon avis :
Le vase où meurt cette verveine est un livre poignant, composé d’échanges de lettres entre Joseph et Zika, des époux septuagénaires séparés momentanément pour des problèmes de santé. Ils abandonnent leur domicile. Zika va à Paris chez sa fille, à proximité des hôpitaux et Joseph chez son fils.
Toute une vie et un amour profond s’échangent au fil des courriers. Il est touchant de voir ces deux personnes âgées amoureux comme au premier jour, et l’on comprend tout ce que représente le conjoint à la fin d’une vie.
Ce livre est empli d’émotions et j’avoue que je me suis laissée submerger vers la fin du livre. Il y a bien sûr cet amour profond, mais il y a cette tendresse, ces pointes de jalousie entre les époux mais aussi cette amitié si touchante entre le grand-père et le fils de sa belle fille.
Puis, il y a les difficultés de la vie, le choix de vie des enfants qui ne correspond pas forcément aux attentes des parents. Et surtout le problème de la vieillesse, cette responsabilité qui s’inverse entre parents et enfants, le droit de vivre dignement ensemble.
L’auteur explore de nombreuses voies comme le pardon, l’acceptation de l’autre malgré ses actes, la responsabilité dans l’éducation familiale, la vieillesse, le couple.
Même si cette histoire paraît quelquefois irréelle (un amour si fort entre de personnes âgées et des propos étonnants envers les enfants), elle aborde des sujets essentiels par le biais d’une histoire de famille étonnante mais bien construite.

rentrée 2012 plume

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

30 août 2014 à 15 h 56 min

Je viens de finir de lire ce roman, j’ai ėtė ėmue par ces deux personnes âgées amoureuses comme au premier jour. Ce roman,nous présente aussi une réalité peu harmonieuse des moments difficiles de la vieillesse.



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