kasischkeTitre : Esprit d’hiver
Auteur : Laura Kasischke
Éditeur : Christian Bourgois
Littérature américaine
Traducteur : Aurélie Tronchet
Nombre de pages : 294
Date de parution : août 2013

Auteur :
Laura Kasischke est née en 1961 à Grand Rapids, dans l’État du Michigan. Elle a fait ses études à l’Université du Michigan. Elle a publié des recueils de poésie, également parus en revues, pour lesquels elle a gagné de nombreux prix littéraires. Laura Kasischke est aussi romancière. Les Éditions Christian Bourgois ont déjà publié huit de ses romans, dont À suspicious river (1999), La Couronne verte (2008), En un monde parfait (2010) et Les Revenants (2011). Deux d’entre eux, La Vie devant ses yeux, et À suspicious river ont été adaptés au cinéma. Laura Kasischke vit actuellement à Chelsea, dans le Michigan, avec sa famille. Elle enseigne l’art du roman à l’université de Ann Arbor.

Présentation de l’éditeur :
Réveillée tard le matin de Noël, Holly se voit assaillie par un sentiment d’angoisse inexplicable. Rien n’est plus comme avant. Le blizzard s’est levé, les invités se décommandent pour le déjeuner traditionnel. Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana, habituellement affectueuse, mais dont le comportement se révèle de plus en plus étrange et inquiétant…

Mon avis :
En ce jour de Noël, Holly et son mari Eric vont recevoir, comme chaque année depuis quatorze ans toute la famille, des amies et collègues. Mais cette fois, Holly se réveille en retard, un blizzard de neige empêche les convives d’arriver et bloque Eric sur la route de l’aéroport où il est allé chercher ses parents.
Holly se retrouve seule avec sa fille Tatiana pour préparer les festivités. Noël est un moment privilégié puisque c’est le 25 décembre, treize ans plus tôt que Holly et Eric ont rencontré dans un orphelinat russe ce beau bébé aux grands yeux noirs, visage en cœur et  cheveux de jais qu’ils souhaitaient adopter. Tatiana est devenue une belle jeune fille qui fait la joie de sa mère stérile, meurtrie par une hérédité congénitale qui  a tué sa mère et ses sœurs.
La relation mère-fille est un peu conflictuelle en cette période d’adolescence. Mais les souvenirs du passé, les moments de tendresse font oublier les attitudes boudeuses ou agressives de Tatty. Dans ces moments-là, quelle mère ne se fait pas des reproches quant à son attitude, sa manière de s’être occupée de l’enfant. Holly se débat avec ses souvenirs et ses regrets.
Laura Kasischke a une façon particulière de décrire les moments insignifiants d’une journée en ressassant les mêmes impressions, en égrenant des détails qu’elle superpose et affine au fil des pages. Puis surgissent le doute, le malaise, le morbide, le surnaturel.
Poules sanguinaires, chat disparu, carottes velues, rôti saignant, verre brisé, appels mystérieux, rires entêtants.  » Les gènes sont le destin« . Quels sont ceux de cette enfant adoptée?
Tout à coup, les scenarii s’échafaudent dans ma tête de lecteur. L’auteur jette des petits cailloux pour me faire suivre les chemins les plus tortueux de mon esprit. Mais, « tous les secrets ne devraient pas être révélés. Tous les mystères ne devaient pas être résolus. » Seul le dénouement révèlera ce qui « les avait suivies depuis la Russie« .

Même si ce n’est pas mon univers de lecteur, je reconnais le grand art de l’auteur à nous plonger insidieusement dans les pensées les plus folles, le huis-clos le plus angoissant.
Toutefois mon esprit cartésien me fait reprendre tous les indices en fin de lecture et le doute s’installe…
J’ai lu ce roman dans le cadre des Rentrée PM. Je  remercie Price Minister ainsi que les éditeurs participants pour cette belle initiative.

J’attribue la note de 14/20 parce que je suis séduite par la forme mais perplexe sur le fond.

RL2013  13 auteurs  plume romancières

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

18 novembre 2013 à 13 h 27 min

J’en ai arrêté la lecture sans envie de la reprendre



18 novembre 2013 à 13 h 43 min

J’ai publié mon avis ce matin et j’ai détesté !!! je lui ai mis 3/20…



    18 novembre 2013 à 14 h 21 min

    Personnellement j’attendais beaucoup plus de ce roman. Et me faire partir sur des pistes aussi étranges me paraît un peu « commercial ». Tu as vraiment été sévère mais j’apprécie que des avis très différents se manifestent. Je n’avais lu que des avis très positifs et ma tiédeur étonnait. Je vois maintenant qu’il y a aussi des avis très négatifs. Il est assez dommage que l’on ne puisse pas débattre sur ce livre sans en dévoiler trop de choses et décevoir de futurs lecteurs.Le débat serait animé…



18 novembre 2013 à 18 h 05 min

Comme toi, mon avis sur ce livre est mitigé… j’ai été captée par cet ambiance oppressante mais j’ai malgré tout trouvé ce roman un peu long.



eimelle
18 novembre 2013 à 20 h 40 min

je partage assez, pas une ambiance pour moi!



19 novembre 2013 à 6 h 01 min

les effets liés au téléphone m’ont perturbée ( comment? pourquoi?) mais ce livre m’a bluffée par sa fin !



19 novembre 2013 à 13 h 00 min

Les avis sont vraiment tièdes sur ce roman… Je vais passer je pense…



19 novembre 2013 à 17 h 42 min

Personnellement, j’ai beaucoup aimé mais il est vrai que j’aime beaucoup les romans de Laura Kasischke ! Alors, je ne suis plus très objective !





Brigitte
20 novembre 2013 à 19 h 08 min

Lectrice depuis longtemps de Laura Kasischke, j’ai beaucoup aimé Esprit d’hiver, ses premiers romans étaient déjà sombres… sans en dire plus sur l’intrigue. Celui-ci m’a rappelé Le journal d’Edith, roman culte de Patricia Highsmith, même dérive d’une femme, si vous le trouvez en médiathèque, allez-y!



30 novembre 2013 à 9 h 08 min

Je suis abonnée à ton blog mais je ne reçois plus les notifications de lecture.



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