SaintongeTitre : Le métier de vivant
Auteur : François Saintonge
Éditeur : Grasset
Nombre de pages : 254
Date de parution : 2 septembre 2015

Auteur :
François Saintonge est le pseudonyme d’un auteur confirmé qui a souhaité, par convenance personnelle, demeurer dans la pénombre. Il a déjà publié sous ce nom de plume un roman, Dolfi et Marylin (Grasset, 2012).
Présentation de l’éditeur :
Durant leur scolarité à Stanislas, deux cousins de la grande bourgeoisie, Max et Léo, et un fils de famille aristocratique, Lothaire, forment un trio soudé que la guerre de 1914 va séparer avant que la paix ne les réunisse.
Pied-bot désinvolte et érotomane pratiquant, Lothaire échappe à la conscription. Léo, pilote breveté, et homme de devoir, accomplit le sien. Max demeure embusqué à la Maison de la Presse où il officie aux côtés de Cocteau et de Giraudoux avant de partir combattre en 1917 sur le front d’Orient. Démobilisé, Max accompagne avec son habituelle nonchalance la révolution surréaliste et se fait marchand d’art. Une histoire d’amour passionnelle et énigmatique l’attache par intermittence, durant plus de vingt ans, jusqu’au dénouement à Londres durant le Blitz, à Dionée Bennet. Cette jeune aventurière, devenue grand reporter, couvre tous les conflits des années vingt et trente. Elle est le parfait sosie de Max en femme : sont-ils frère et sœur, incestueux à leur insu ? Et pourquoi semble-t-elle ne pas s’étonner de leur confondante ressemblance ?

Mon avis :
Le métier de vivant ressemble à  un roman classique au charme suranné avec une grande héroïne énigmatique amoureuse de la vie et un jeune homme empêtré dans ses privilèges mais rêveur inconscient d’un autre avenir.
J’ai aimé le personnage de Max malgré sa nonchalance.
 » Tu subis ta chance comme d’autres leur guignon. »
Rien ne semble le passionner parce qu’il est né avec une cuillère en argent dans la bouche.
 » Max n’est pas curieux du monde, comme il suppose qu’un journaliste doit l’être, et aucune velléité créatrice ne l’a jamais visité. Rien ne le passionne. »
Et pourtant, il faut bien faire quelque chose de sa vie sinon il n’en restera rien.
Une lettre anonyme, la disparition de son cousin Léo au front, une bagarre dans une rue entre une prostituée et un soldat lui font prendre conscience que d’autres sont moins bien lotis, que sa mère l’a peut-être trop éloigné de la réalité.
L’auteur parvient à nous prouver qu’au fond de lui, Max possède une grande humanité, des valeurs et un idéal concrétisé par sa maison d’enfance et Dionée, cette femme qui lui ressemble comme une jumelle.
Se pourrait-il que cette fille née le même jour que lui soit une demi-sœur?
Mais, elle, effrontée, veut  » voir les flammes de près.« . Elle parcourt le monde comme journaliste au plus près des combats.

La construction est maîtrisée avec un environnement lié à la Première guerre mondiale, un climat affectif entre trois amis d’enfance et cette ritournelle de rencontres régulières.
La passion entre Dionée, effrontée, journaliste vagabonde sans attaches et Max, ce riche indécis est belle et romantique.
Une très agréable ambiance qui m’a charmée.

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Auteur

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Commentaires

7 septembre 2015 à 10 h 38 min

J’aime bien la toile de fond de ce roman, je me laisserais bien tenter (même si ça m’agace les auteurs « anonymes »).



7 septembre 2015 à 15 h 07 min

J’aime bien quand les auteurs savent créer une ambiance particulière.



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