L’été est fini. Je peux ranger ma valise et commencer à rêver sur les photos de mes beaux voyages. Cette année, j’ai visité de nombreux pays en limitant l’empreinte carbone. Et pour cela, rien de mieux que la lecture.
J’ai traversé de nombreux continents : l’Amérique du Nord et du Sud, l’Afrique, l’Asie, l’Europe. J’ai voyagé dans le temps, du XVIIIe siècle au futur proche. J’ai rencontré des personnages inoubliables.
Je n’ai pas suivi l’itinéraire prévu mais le voyage est aussi fait de hasard et d’opportunités.
Aux États -Unis, j’ai croisé deux frères. Ils se retrouvent sur l’Altamaha, fleuve de légende, pour y disperser les cendres de leur père. Un roman d’aventures qui nous propulse à travers les siècles pour saisir toutes les forces de ce lieu naturel magnifique.
J’ai découvert l’Amérique du Sud sous son côté un peu loufoque avec les aventures des habitants d’un petit village brésilien. Que de belles rencontres avec Otto, le papi grincheux et Nico, le préparateur en pharmacie.
En chemin, j’ai fait un saut aux Caraïbes. Avec Margot et sa jeune soeur, j’ai pu mesurer la difficile condition de vie des jeunes filles jamaïcaines.
Plongée dans le temps et l’espace avec une fiction inspirée de la vie du botaniste Michel Adanson ( 1727-1806). Sa rencontre avec la belle Maram Seck nous rappelle la cruelle période de l’esclavage.
Ce roman qui figure dans la première sélection du Goncourt 2021 est une belle opportunité de lecture dans le cadre du Mois africain.
Étape sur le continent asiatique avec un roman japonais et une histoire qui, sans le dire, semble se passer au Sri Lanka.
Cap sur l’Europe avec une belle découverte de l’histoire et de l’actualité de la Hongrie en compagnie d’Eva. Cette jeune femme rebelle nous dévoilera petit à petit le drame de son enfance.
Passage en Écosse avec le second roman de Mick Kitson. J’ai aimé la quête de Jimmy à la recherche de sa mère, une aventurière toxique. De beaux personnages dans une région d’Écosse économiquement à la dérive.
Le premier roman d’Anne-Lise Avril est un voyage autour du monde. C’est aussi une très belle histoire d’amour entre Loubia et Talal. Elle publie des reportages sur le basculements des écosystèmes, en parcourant les plus belles forêts. Lui se rend sur les zones de conflit pour photographier les mouvements de population. Ils se trouvent, s’éloignent mais toujours se cherchent.
Merci à Petit Pingouin Vert pour l’organisation de ce challenge.
Commentaires
De bien beaux voyages !