Titre : La solitude du docteur March
Auteur : Géraldine Brooks
Éditeur : Belfond
Nombre de pages : 348
Auteur:
Née en Australie en 1955, Geraldine Brooks vit aux États-Unis sur l’île de Vineyard (Massachusetts). Correspondante pour The Wall Street Journal pendant quatorze ans, elle a couvert des combats en Bosnie, en Somalie et au Moyen-Orient avant de se consacrer à l’écriture. Elle est l’auteur d’un essai intitulé Les Femmes dans l’Islam : un monde caché (Belfond, 1995) et de deux autres romans, 1666 (Calmann-Lévy, 2003 ; 10/18, 2004) et Le Livre d’Hanna (Belfond, 2008 ; Pocket, 2010)
Résumé:
Dans le Massachusetts, à Concord, un homme quitte femme et enfants pour s’engager auprès des nordistes. Un père aimant, mari fidèle et abolitionniste convaincu : le docteur March.
Enrôlé comme aumônier, March va bientôt voir ses certitudes ébranler par les atrocités commises sur le champ de bataille. Mais rien n’aurait pu le préparer à retrouver celle qu’il n’a jamais pu oublier : la belle et douce Grace, une esclave rencontrée vingt ans plus tôt…
Entre attirance tragique et culpabilité dévorante, engagements humanistes et devoirs familiaux, lynchages publics et mise à sac de plantations, March va devoir affronter des épreuves qui le changeront à jamais. Seul face à lui-même, sur une terre où s’effacent les frontières entre le bien et le mal…
Mon avis:
Géraldine Brooks a construit une fiction à partir d’un personnage issu du célèbre roman de Louisa May Alcott « Les quatre filles du docteur March ». Elle en a fait un personnage idéaliste qui a connu les ravages de l’esclavage pendant son premier métier de colporteur. C’est pour cela qu’il s’engagera à près de quarante ans
auprès des jeunes soldats engagés dans la guerre de Sécession.
L’auteur évoque de manière narrative et épistolaire les horreurs de cette guerre. Le docteur March, pasteur abolitionniste va vivre personnellement la violence faite aux esclaves. Pacifiste, il refuse de tuer même pour défendre ses amis.Ainsi le retour à la vie de famille sera difficile et seule, Grace, une infirmière noire qu’il a connue et aimée dans sa jeunesse pourra le convaincre que l’on ne peut pas vivre dans la culpabilité.
J’ai trouvé le rythme du livre assez lourd, notamment à cause des lettres du Docteur March à sa femme. Refusant de l’inquiéter, ses lettres sont fades et banales. La période où il travaille dans la plantation d’Ethan Canning est plus passionnée et dynamique.
J’ai apprécié le point de vue de Marnee, la femme de March, en fin de livre et je pense, qu’une alternance des points de vue tout au long du récit aurait donné un autre souffle au livre.
Commentaires
Je passe mon tour
Je passe mon tour aussi, Le livre original a bercé toute mon enfance et je pense que je serai déçue, d’autant que ton billet est très mitigé !
Ce serait dommage de casser une référence de l’enfance