ovaldeTitre : La grâce des brigands
Auteur : Véronique Ovaldé
Éditeur : Éditions de l’Olivier
Nombre de pages : 288
Date de parution : 22 août 2013

Auteur :
Véronique Ovaldé est née en 1972 au Perreux-sur-Marne. En 2000, elle publie son premier roman, Le Sommeil des poissons, aux éditions du Seuil. Suivront ensuite, notamment, Les hommes en général me plaisent beaucoup (Actes Sud, 2003), ou Déloger l’animal (Actes Sud, 2005). Elle rejoint les éditions de l’Olivier en 2008 en publiant Et mon coeur transparent, qui obtient le prix France Culture-Télérama. En 2009, Ce que je sais de Vera Candida reçoit un accueil enthousiaste de la critique et du public, et obtient le prix Renaudot des lycéens, le prix France Télévisions, et le grand prix des lectrices de Elle. Depuis, elle a également publié Des vies d’oiseaux en 2011 et La Grâce des brigands en 2013.

Présentation de l’éditeur :
Maria Cristina Väätonen a seize ans lorsqu’elle quitte la ville de son enfance, une bourgade située dans le grand Nord, entourée de marais et plongée dans la brume la plupart de l’année. Elle laisse derrière elle un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse, pour s’installer à Santa Monica (Los Angeles). C’est le début des années 70 et des rêves libertaires.
Elle n’a pas encore écrit le roman dans lequel elle réglera ses comptes avec sa famille, et qui la propulsera sur la scène littéraire. Et elle n’est pas encore l’amante de Rafael Claramunt. Séducteur invétéré, cet excentrique a connu son heure de gloire et se consacre désormais à entretenir sa légende d’écrivain nobélisable. Est-il un pygmalion ou un imposteur qui cherche à s’approprier le talent de Maria Cristina ?

Mon avis :
Dans la lignée littéraire de Véronique Ovaldé, l’héroïne du roman La grâce des brigands est une femme issue d’un milieu familial atypique qui rêve d’une autre vie et part à la rencontre de son destin.
Fuir la maison rose de Lapérouse, une mère tyrannique et bigote et un sentiment de  culpabilité. Regretter un père aimant mais discret, finlandais illettré qui a pourtant su trouver sa place à force de courage et de volonté.
Maria Cristina part pour l’Université de Los Angeles. Elle abandonnera vite ses études pour s’installer chez Joanne, une femme très libérée qui, enceinte, souhaite maintenant  faire une pause. C’est grâce à Joanne que Maria Cristina trouve son premier emploi comme assistante du célèbre écrivain, Rafael Claramunt.
Car, cette fois, l’auteur parle aussi de son métier d’auteur, en faisant une belle mise en abyme ( le narrateur écrit l’histoire de Maria Cristina qui écrit elle-même son passé). Elle peint ainsi à la fois les sources d’inspiration et les revers de médailles de la célébrité avec quelques clins d’œil  sur le rapport entre  notoriété et  talent.
 » Elle ne sait pas si être poreuse à d’autres vies que la sienne est une fatalité ou une richesse. »
 » Il dit que le but de toutes les histoires c’est de satisfaire le désir ardent de celui qui les lit. »
 » Nous sommes dans un système de dévalorisation de la compétence et du talent. »L’écriture est un moyen d’évasion, d’émancipation, de confession pour la jeune Maria Cristina mais dans ce milieu elle y trouvera aussi le mensonge, les inconvénients de la popularité.
Il lui faudra trouver dans ce qu’elle croyait être un nouveau monde les vraies personnes qui lui apporteront la sérénité et la félicité.
Beaucoup de thèmes sont évoqués sans jamais s’appesantir sur aucun. Ce qui fait la richesse et la légèreté de ce roman.
J’aime la façon dont l’auteur sait créer de belles figures féminines, des femmes fragiles et fortes à la fois. Les femmes de ses romans sont inoubliables grâce à leurs racines, leur destin et leur charme.
Ce dernier roman est toutefois un peu moins féérique et dépaysant que Ce que je sais de Vera Candida.

RL2013 abc plume

 

 

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

alexmotamots
12 novembre 2013 à 12 h 26 min

Une auteure avec laquelle j’ai du mal. Un univers à part dans lequel je n’arrive pas à entrer.



12 novembre 2013 à 12 h 43 min

Il me semble l’avoir retenu



12 novembre 2013 à 17 h 53 min

Je viens de la commencer (j’ai lu 60 pages) et pour l’instant j’attends un peu que ça commence ! mais ton billet me donne espoir !



12 novembre 2013 à 20 h 26 min

Je suis également en train de lire et n’ai pu m’empêcher de lire ton billet 😉 Pour le moment c’est sympathique et dynamique mais il manque ce petit quelque chose; maintenant je n’en suis qu’au début, affaire à suivre!



13 novembre 2013 à 13 h 05 min

J’aime beaucoup l’univers d’Ovaldé !



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