PascaudTitre : Figurante
Auteur : Dominique Pascaud
Éditeur : La Martinière
Nombre de pages : 144
Date de parution : 20 août 2015

Auteur :
Dominique Pascaud est né en 1976 à Villeneuve sur Lot. Après des études d’arts plastiques à Bordeaux, il obtient le diplôme des Beaux-Arts de Paris en 2001. Parallèlement, il écrit et compose de la musique et sort plusieurs albums auto-produits. Il collabore également avec d’autres artistes sur scène. Il a publié différentes nouvelles dans des revues. Professeur de dessin, il vit et travaille à Paris.

Présentation de l’éditeur :
Employée dans un hôtel de province, une jeune fille a le sentiment de ne pas exister.
Mais un jour, une équipe de tournage s’installe à l’hôtel. Il se passe enfin quelque chose. Sans savoir pourquoi, Louise va plonger dans un rêve de gloire qui n’était pas le sien et sa vie va s’en trouver bouleversée.

Mon avis :
Pas très glamour, la vie de Louise. Employée dans un hôtel miteux près des marais, elle passe son temps à servir, nettoyer. Son petit ami, pourtant très gentil lui semble fade. Son vieux père ne lui parle presque pas, ne la regarde pas de peur de retrouver les yeux profonds de sa femme, morte en mettant Louise au monde.
«  J’ai toujours eu le sentiment que tu ne m’aimais pas, ou plutôt, que tu m’aimais comme un tableau qu’on ne regarde plus, sans un mot, sans contact, sans aucune démonstration d’affection. »
Aussi lorsque Raymond, un vieux réalisateur de film lui laisse miroiter qu’elle pourrait être la prochaine héroïne de son film, elle se prend à rêver d’un autre monde. «  Il y avait là, à portée de main, un ailleurs, autre chose »
Soudain le peu qu’elle a ne lui suffit plus. Lorsqu’elle découvre enfin le passé de sa mère, elle retrouve chez elle le même regard.
Elle est prête à quitter le peu qu’elle n’a plus pour aller au bout de ses rêves, pour trouver enfin sa place. Il faut souvent toucher le fond, se confronter à la réalité de ses rêves pour prendre conscience de ce que l’on possède.
Louise est une fille touchante un peu désenchantée mais elle est en fait très réceptive à ce qui l’entoure. Ne jamais lui parler de sa mère a créé un vide, un manque qu’il lui faudra combler pour trouver son chemin.
Dominique Pascaud parvient sur cette intrigue très légère à créer une belle émotion grâce à la sensibilité de son personnage et à son style d’une belle richesse.
 » Des silhouettes dans le lointain, un peu floues et perdues, comme des dessins pas finis, ou mal effacés, qui hésitent entre l’oubli et la présence, c’est ça des silhouettes. »

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Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

3 novembre 2015 à 12 h 52 min

Un joli roman oui, même s’il m’a moins touchée que je ne l’aurais voulu…





4 novembre 2015 à 22 h 35 min

J’ai bien envie de découvrir ce roman.



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