Titre : Défaillances
Auteur : B.A. Paris
Littérature anglaise
Titre original: The breakdown
Traducteur : Vincent Guilluy
Editeur : Hugo&Cie
Nombre de pages : 398
Date de parution : 4 janvier 2018

 

 

 

En rentrant d’une soirée, sous un orage fracassant, Cass croise une voiture stationnée dans la forêt, sur la route de Blackwater Lane. Une femme seule est au volant. A-t-elle besoin d’aide? Mais cet endroit est isolé, dangereux pour Cass de s’arrêter. Surtout que Matthew, son mari lui avait interdit de passer par cette route. Elle ralentit, attend. La conductrice ne bouge pas. Cass poursuit son chemin.
Le lendemain, elle apprend qu’une femme a été retrouvée égorgée, au volant de sa voiture.
Culpabilité et peur s’emparent de Cass qui ne peut avouer à personne, ni à son mari ni à Rachel , sa meilleure amie qu’elle considère comme sa demi-soeur, son manque de courage.
Son esprit s’embrouille. Elle oublie un rendez-vous, des détails du passé récent, reçoit des articles qu’elle ne se souvient pas avoir commandés, elle perd sa voiture. Se pourrait-il qu’elle soit comme sa mère atteinte de démence?
Et puis, il y a sans cesse ces appels téléphoniques silencieux, anonymes…Est-ce l’assassin qui la harcèle?
« Le regret que j’ai de ma vie d’avant est comme une douleur physique. Mais ce n’est pas la démence qui m’a privée de mon indépendance, même si ce jour finira par arriver. »

Le médecin lui prescrit des anti-dépresseurs qui lui font perdre toute énergie et notion de temps.
La descente aux enfers de Cass est plutôt bien menée.
Par contre, trop de petites phrases donnent des indices dès le début du récit. Reste à savoir comment Cass va se sortir de ce cercle infernal.

L’élément déclencheur est malheureusement assez improbable. Quand vous prenez un téléphone portable pour communiquer de manière secrète, racontez-vous les moindres détails par sms? Quelle aubaine pour résoudre rapidement une enquête?

Défaillances est une lecture facile, bien menée sur l’aspect psychologique du personnage de Cass. Dommage que l’auteur divulgue trop facilement et rapidement les informations guidant les soupçons et que certaines scènes soient un peu grossières.

J’ai lu ce roman dans le cadre du jury du Grand Prix des Lectrices Elle 2018.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

26 février 2018 à 10 h 01 min

je n’arrête pas de lire des retours négatifs dessus, du coup il me fait fuir et pourtant je dois le lire cette semaine 🙁 l’autre polar du mois devait vraiment être mauvais pour avoir été éliminé face à celui-ci…



26 février 2018 à 10 h 53 min

Trop inspiré du « ruban moucheté », une nouvelle de Conan Doyle et effectivement beaucoup trop d’événements improbables, le pompon étant le cadeau secret fait à la meilleure amie:)



    26 février 2018 à 11 h 26 min

    Je ne connaissais pas la nouvelle de Conan Doyle.
    Ah oui, pour le cadeau…quelle générosité ou alors, il faut vraiment avoir eu un gros héritage. Mais pourquoi pas.
    Pour moi, les plus gros abus sont le couteau et les sms.



26 février 2018 à 14 h 09 min

Il me tentait à sa sortie, mais ce que tu en dis me refroidi un peu.



26 février 2018 à 23 h 01 min

J’ai lu Derrière les portes l’an dernier mais n’ai pas envie de relire un roman de cette auteure.



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