Titre : Je l’aime
Auteur : Loulou Robert
Editeur : Julliard
Nombre de pages : 270
Date de parution : 22 août 2019

 

« L’amour est une belle maladie. »

Ce quatrième roman de Loulou Robert est particulièrement sombre. Plombée par les souffrances de l’enfance, absence d’amour maternel et viol du père, la narratrice peine à se réaliser. Elle rencontre M. l’année de ses dix-huit ans.

Lorsque M. s’absente plusieurs mois pour une enquête, la narratrice souffre de solitude, sombre dans l’alcool. Après le désistement d’un producteur qui lui avait promis un premier rôle au cinéma, elle plonge de plus en plus dans la folie.

Peu de temps après le retour de M., elle donne naissance à Daisy.

« J’avais l’espoir qu’elle serait le remède à une folie, Daisy ne fait que l’accentuer. »

Sa vie de femme au foyer, empêtrée des parents de son mari ne la comble pas davantage.

De son enfance, sa passion amoureuse, sa vie de femme puis de mère, tout est dramatique pour cette femme qui n’est que passé ou futur, jamais présent. Elle ne vit qu’à l’intérieur de ses pensées. Elle ne semble trouver une forme d’apaisement qu’au bilan de sa vie, sans doute après la mort de son père.

Ce roman m’a semblé particulièrement lourd. Depuis son premier roman, Loulou Robert explore ses blessures d’enfance, d’adolescence. Si dans les deux premiers récits ( Bianca, Hope), j’ai perçu une belle lumière, une force de la jeunesse, une envie de découverte. Bien trop dramatique et pessimiste, ce dernier opus manque de nuances pour me séduire.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

9 septembre 2019 à 13 h 08 min

Humm, c’est à l’opposé de ce qu’elle est en train de vivre (elle va se marier avec un écrivain)



9 septembre 2019 à 13 h 09 min

L’auteure devrait sans doute changer de sujet, également.



9 septembre 2019 à 16 h 21 min

Je suis d’accord avec toi, j’ai ressenti la même chose. Je n’avais lu que son premier roman qui m’avait agréablement surprise et même touchée alors que je partais avec pas mal d’a priori… Mais là, tout est « trop », y compris l’écriture, lassante.



10 septembre 2019 à 20 h 11 min

L’écriture de cette auteure ne me plait pas du tout, je ne suis donc pas du tout intéressée par ce roman.



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