Titre : Fleurs de coton
Auteur : Tie Ning
Littérature chinoise
Titre original : Mianhuaduo
Traducteur : Véronique Chevaleyre
Editeur : Bleu de Chine
Nombre de pages : 112
Date de parution : Janvier 2005

 

Dans ces petits villages chinois, la population vit du commerce du coton. Le coton occidental venu d’Amérique remplace de plus en plus le coton rustique chinois qui sert à garnir les matelas. Le coton pourpre, de couleur jaune, permet de tisser le nankin, l’étoffe qui habille les paysans chinois. Dans ces années 30, les femmes sont les ramasseuses de coton. Mizi ne veut plus s’y fatiguer, elle cherche à se marier en allant de tentes en tentes chez les planteurs.

«  Prends-moi comme épouse…tu n’auras plus besoin de me payer en coton mais, mieux, tu auras le droit de me taper dessus. »

Autre lieu, autre époque, autres moeurs…Les enfants de cette génération imitent facilement les pratiques de leurs parents. Xiao Chouzi, la fille de Mizi, Qiao, son amie et le jeune Lao You éveillent leur sens en reproduisant le schéma triangulaire de la mère, du père et de la maîtresse.

Des années plus tard, adultes, ils font face à l’envahissement des japonais. Guo et le père de Lao You forment une cellule de résistance anti-japonaise. Ils recrutent Qiao mais ne font pas confiance à Xiao Chouzi parce qu’elle est la maîtresse d’un chef d’escouade de la police japonaise.

La légèreté des jeux d’enfants s’oppose aux dures rivalités en temps de guerre. Si j’aime cette description de la vie autour du coton dans un petit village chinois, je me suis perdue dans l’évolution en période de guerre. Effets de traduction ou manque de précision dans l’intrigue, je peine à discerner les positions des différents acteurs. Sans réelle analyse du ressenti des personnages, je suis restée observatrice de belles descriptions sans entrer réellement dans le coeur du sujet.

 

 

 

Auteur

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