Titre : La petite marchande de souvenirs
Auteur : François Lelord
Editeur : JC Lattès
Nombre de pages : 382
Date de parution : février 2013
Auteur :
François Lelord a vécu plusieurs années au Vietnam, où il a travaillé comme médecin. Psychiatre, il a écrit plusieurs essais, notamment avec Christophe André, comme L’estime de soi (Odile Jacob, 2001) et La force des émotions (Odile Jacob, 2003). Il est aussi l’auteur de plusieurs contes qui ont connu un grand succès, en particulier Le voyage d’Hector.
Il vit entre la France et l Asie.
Présentation de l’éditeur :
Dans une Hanoï endormie qui commence à peine à s’ouvrir au monde, Julien, un jeune médecin français, qui n a connu ni guerre, ni révolution, découvre chaque jour un peu plus un peuple marqué par l Histoire. Il travaille à l’ambassade de France mais son temps libre il l occupe à parcourir le pays et à apprendre sa langue.
Aux abords du Lac de l ‘Epée, il croise souvent une jeune fille en chapeau conique, Minh Thu, Lumière d’Automne, qui tente de vendre des souvenirs aux premiers touristes pour nourrir sa famille. Une complicité naît entre eux, mais ils savent que tout les sépare. Au contraire, tout devrait rapprocher Julien de Clea, une
collègue britannique détachée pour un an à l Institut Pasteur de Saigon, qui rêve d un avenir avec lui.
Peu avant Noël, une mystérieuse épidémie se déclare dans le service du Professeur Dang, vétéran des guerres révolutionnaires, qui a pris Julien en affection.
Tandis que la ville lentement se referme, Julien et Clea partent en expédition sur la piste des premiers malades, pendant que Lumière d’Automne, bravant l’interdiction de vendre, finit par être arrêtée par la police…
Vivre un grand amour et rester en vie, Julien n est pas sûr d y parvenir, mais il a appris de son père à toujours choisir la voie difficile.
Mon avis :
L’auteur connaît parfaitement le pays et c’est ce qui fait la grande force du roman. Car, non seulement il nous donne une vision géographique et historique du Vietnam mais il glisse beaucoup de nuances sur les expressions, les comportements, les règles de bienséance, la vie au quotidien.
Nous sommes en 1995 à Hanoï et le colonialisme français et l’embargo américain sont encore très présents dans les esprits.
L’auteur exprime avec neutralité les états d’âme, les différences entre le Nord et le Sud du pays et la crainte de la Chine. Il évoque aussi les différentes religions avec le bouddhisme mais aussi le catholicisme resté de la culture française.
Par contre, l’histoire m’ a paru un peu sirupeuse. La rencontre d’un jeune et beau médecin français et d’une pauvre petite paysanne, délicate et belle est charmante mais un peu facile. Certes, le roman ne se résume pas à une idylle impossible puisque Julien se retrouve au coeur d’une épidémie mortelle qui commence par la mort d’une vieille soeur française revenue d’un village de montagne. S’ensuivent les recherches sur le virus initial avec la virologue britannique Cléa, ancienne maîtresse de Julien et surtout l’enchaînement fatal de nouveaux cas qui entraînent alerte, quarantaine et panique.
Je ne suis pas parvenue à m’inquiéter au sujet de cette épidémie qui ne me semble qu’un prétexte à compliquer un peu les différentes relations entre les personnages.
Personnellement, je trouve les personnages un peu trop insipides, le dénouement un peu trop évident, même si la fin reste ouverte.
Et j’en suis un peu contrariée car l’auteur m’intéresse pour sa connaissance très fine et pratique du Vietnam. J’ai vraiment apprécié sa façon de parler de ce pays et de ses habitants.
Retrouvez l’avis de Florel qui a beaucoup aimé ce roman.
Je remercie et Les Éditions JC Lattès pour la lecture de ce roman.
Commentaires
je passe….