shangviTitre : Les derniers flamants de Bombay
Auteur : Siddarth-Dhanvant Shanghvi
Éditeur: Édition des deux Terres
Nombre de pages: 468

Résumé:
Dans les marais, les flamants roses sont les symboles tenaces d un Bombay qui est devenu Mumbai. C est dans les quartiers huppés que Karan Seth, venu saisir avec son appareil l’esprit de la mégapole, va croiser ses modèles : Samar, pianiste, excentrique, homosexuel ; la star de Bollywood, Zaira, et Rhea, dont les frustrations d épouse l entraînent dans une relation avec le jeune photographe. L assassinat de Zaira va bouleverser ce microcosme mondain et faire remonter à la surface tous les non-dits de la haute société indienne : le sexe, l argent, l obsession de la célébrité, battent en brèche les valeurs fondamentales, alors que les préjugés gardent leur emprise sur tous.

Mon avis:
L’histoire de ce roman est assez passionnante même si l’on y retrouve des ingrédients classiques (amour, adultère, jalousie, homosexualité….).
J’ai surtout apprécié la description des liens d’amitié entre les personnages (Samar, Zaira et Karan).
Ce roman illustre une fois de plus  la corruption en Inde pendant le gouvernement du parti du peuple hindou et  la guerre des différentes communautés de l’Inde.
Il est dommage que l’environnement géographique et social ne soit pas davantage mis en valeur, ce qui aurait pu être facile grâce au talent de photographe de Karan. Certes, on profite un peu de ses recherches et de ses clichés mais très vite les histoires d’amour et la vie de la jet-set indienne reprennent le pas sur l’environnement.
Le livre est construit en trois parties. La première nous présente les personnages, il y a alors peu d’émotion et d’attache. Ensuite, l’auteur entre dans le récit des évènements structurants ( assassinat de Zaira, le procès, la relation entre Karan et Rhéa…). c’est la partie la plus intéressante car l’auteur évoque la vie sociale en Inde avec la corruption, la place des femmes et le jugement de l’homosexualité.

Enfin, la dernière partie est émouvante grâce à la force de l’amitié entre Karan et Samar mais elle est aussi un peu rapide et superficielle. Je regrette la façon dont se termine le livre dans le flou et l’étrangeté d’une inondation meurtrière.
Le point le plus fragile du livre est le style qui est très neutre. il y a quelques phrases étranges, de temps à autre des mots vulgaires inopinés et surtout des devises très futiles, notamment dans la bouche de Samar.

 » Un jour, tu découvriras que seule la fin du monde est la fin du monde.

 » Ce qu’on aime, on peut le sauver.« 

Donc, en, résumé, je dirais que c’est une histoire d’amour et d’amitié, sous fond de corruption, assez classique mais que le style ne parvient pas à mettre en valeur.

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

23 mai 2014 à 12 h 23 min

Je vais t’écouter et je laisse tomber ce livre que je ne connais pas !



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