smythTitre : Black rock
Auteur : Amanda Smyth
Editeur: Phébus
Nombre de pages : 352

Auteur:
Amanda Smyth est née en Irlande, d’un père irlandais et d’une mère originaire de Trinidad. Si elle grandit dans le Yorkshire en Angleterre, son enfance sera émaillée de séjours plus ou moins prolongés à Trinidad. Salué par la critique anglo-saxonne, son premier roman, Black Rock, reçut un Art Council Grant.

Résumé:
« Une âme s’en vient, une autre s’en va« , disait souvent tante Tassi, quand elle expliquait à la belle Celia que sa mère était morte en lui donnant le jour. Elle l’avait recueillie, et élevée auprès de ses deux filles, Vera et Violet, et de son second mari, Roman. Roman était pour Celia le diable en personne. Un être pernicieux, misérable et détestable ; une brute alcoolique, doublé d’un coureur de jupons. Elle aurait aimé se tromper, mais, le jour où elle devient femme, il commit l’irréparable et lui fit découvrir l’enfer. Le soir même, ne pouvant s’imaginer dormir une nuit de plus sous le toit de cet infâme personnage, elle s’enfuit du village de Black Rock à Tobago et entama, sans le savoir, un bouleversant voyage intérieur, celui vers l’âge adulte. D’une plume intense et subtile, Amanda Smyth signe avec Black rock un premier roman aussi luxuriant que les paysages caraïbéens traversés par son héroïne.

Mon avis:
Certes le thème du livre est un peu classique puisqu’il s’agit de la condition des Noirs à Trinité, face aux colons étrangers.
Mais Célia est une jeune fille touchante. Même, si elle semble côtoyer les gens par intérêt, elle en subira gravement les conséquences.
Le livre est bien construit parce  que le lecteur sent qu’il y a un mystère sur les origines de Célia et sur le destin de l’ancienne bonne des Rodriguez. Il y a beaucoup de non-dits mais une espèce de sensation qui nous laisse entrevoir le pire.
Je me suis laissée prendre par ce livre que j’ai lu très rapidement car l’auteur a su capter mon interrogation, allumer mon envie de savoir si « les prédictions » de la sorcière concernant le destin de Célia étaient réelles.
J’ai été émue par la relation entre le médecin et Célia car elle paraît sincère mais que peut bien avoir à faire un riche colon d’une jeune servante noire. Et pourtant, l’auteur prouvera que  ce type de relation peut être respectueux, dans la mesure du possible.
Le contexte de l’histoire est agréable grâce à  cette ambiance liée aux croyances des Caraïbes et la description de la nature luxuriante .

Ce fut un bon moment de lecture.

Auteur

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