Constitué de douze internautes et présidé par Alain Mabanckou, le jury du Prix Océans France Ô du livre a voté hier pour son lauréat.
Douze livres étaient en compétition :
Céline Nannini, Jeune fille vue de dos paru chez Mémoire d’Encrier
Philippe Besson, De là, on voit la mer paru chez Julliard
Véronique Ovaldé, La grâce des brigands paru aux Éditions de L’Olivier
Louis-Philippe Dalembert, Ballade d’un amour inachevé paru chez Mercure de France
Frédéric Ciriez, Mélo paru chez Verticales
Hubert Haddad, Le peintre d’Eventail paru chez Zulma
Kettly Mars, Aux frontières de la soif paru chez Mercure de France
Marie Darrieussecq, Il faut beaucoup aimer les hommes paru chez P.O.L
Fatou Diome, Impossible de grandir paru chez Flammarion
Edith Serotte, Les fourmis rouges paru chez Présence Africaine
Raphaël Confiant, Le bataillon créole paru chez Mercure de France
Karine Tuil, L’Invention de nos vies paru chez Grasset
Vous pouvez retrouver toutes les chroniques des douze jurés sur le site dédié au Prix
Une première sélection a porté en finale cinq livres :
Véronique Ovaldé, La grâce des brigands paru aux Éditions de L’Olivier
Hubert Haddad, Le peintre d’Eventail paru chez Zulma
Marie Darrieussecq, Il faut beaucoup aimer les hommes paru chez P.O.L
Fatou Diome, Impossible de grandir paru chez Flammarion
Raphaël Confiant, Le bataillon créole paru chez Mercure de France
Le prix a été décerné à Hubert Haddad pour son roman Le peintre d’éventail paru en janvier 2013 aux Éditions Zulma. Il a été choisi au second tour par cinq voix contre trois attribuées au roman de Raphaël Confiant, Le bataillon créole.
Hubert Haddad, écrivain de langue française d’origine tunisienne est un véritable artiste qui possède de nombreuses qualités dans différentes formes d’écriture ( poésie, roman, essais, théâtre, nouvelles) mais il est aussi dramaturge, historien, peintre et illustrateur.
L’auteur met sa qualité d’écriture, la force de son imaginaire au service de la découverte d’ horizons meurtris comme dans Palestine qui obtint le Prix des cinq continents de la Francophonie en 2008, Opium Poppy (Zulma 2011) ou ici Le peintre d’éventail.
(source photo, Zulma)
Créé en 2012 le prix Océans du livre récompense un roman écrit en français mettant en lumière les valeurs d’ouverture sur le monde, d’échanges, de dialogue des cultures et d’humanisme, publié dans les douze mois précédant la sélection.
Commentaires
Je l’ai commencé (comme six autres en ce moment) et j’aime beaucoup le peu que j’ai lu, vivement que je puisse relire comme avant… enfin, j’en demande pas autant mais plus que ce que je lis depuis 6 mois, ce serait déjà bien ! J’ai lu quelques haïkus très réussis dans ce livre… Note que mon retard a du bon, je pourrais le compter dans mon Challenge « A tous Prix » !!! 😆
Je n’arrive pas à commencer plusieurs histoires en même temps. Profite de l’occasion du challenge, c’est une bonne motivation. Et ce roman est d’une grande beauté.
Comme tu t’en doutes, je suis ravie du résultat; C’était mon favori .
Ce prix est mérité
Ta jolie phrase sur l’oeuvre de l’auteur a été lue en fin de délibération.
Impossible de grandir est noté sur ma LAL… Mais j’attendrais sa sortie poche… Bravo au gagnant (que je n’ai pas lu !)
Je serai curieuse de lire ton avis. Le style de l’auteur faisait l’unanimité. Ensuite, c’est une lecture qu’il faut faire au calme, s’accrocher et persévérer. Mais l’effort vaut le coup
Contente du lauréat
Moi aussi