nanniniTitre : Jeune fille vue de dos
Auteur : Céline Nannini
Éditeur : Mémoire d’encrier
Nombre de pages : 150Date de parution : février 2013

Auteur :
Céline Nannini est née à fin des années soixante dix à Paris. Elle a étudié à Toulouse et à Paris. Diplômée en sciences politiques, elle entame un parcours professionnel varié dans le champ de la culture et des arts, en Europe et en Asie. Jeune fille vue de dos est son premier roman.

Présentation de l’éditeur :
Jeune fille vue de dos est le premier roman d’une jeune femme perdue. La narratrice a les qualités et les défauts des jeunes filles de sa génération. Elle a la culture. Les études. Les parents. Un appartement. La liberté. Alors que la vie semble bien remplie, remonte à la surface ce sentiment de vide.
La jeune fille décide d’écrire. Elle observe, transcrit les moindres faits vécus, témoigne de son quotidien et surtout de ses hésitations. Elle note cette impossibilité.
« Je n’arrive à faire face à rien. On ne peut me voir que de dos. C’est le journal de cette incapacité. Un ami m’a poussée à l’écrire. Il y a chez moi cette impossibilité d’agir, comme si j’étais allergique à tout ce qui pourrait m’engager dans quelque chose. Si je m’envole souvent c’est pour être sûre de retomber sur la tête. De toute façon, il ne se passe rien avec moi. Je dois avouer que je ne suis plus une jeune fille, même si je ne parviens pas à être autre chose. »


Mon avis :
 » Je n’arrive à faire face à rien. On ne peut me voir que de dos. C’est le journal de cette incapacité. »
En ce sens, le roman atteint son objectif. Ma narratrice est mal dans sa vie. Des petits boulots, de bons amis, des parents présents, des voyages, la culture parisienne. Une vie bien remplie et pourtant, elle se sent seule, elle se sent vide. Peut-être l’absence de cet amour à peine évoqué.
 » Finalement, je ne fais que glander, lire, boire, courir, dormir, rêver et vaguement tenter une réflexion sur la littérature et la philosophie. » Mais, pour le lecteur que je suis, c’est bien trop vague et trop maigre. L’ennui de sa vie est devenu mon ennui de lecteur.
Sa passion de la lecture aurait pu éveiller mon intérêt mais bien souvent elle ne donne que les titres et parfois le nom de l’auteur. Elle évoque Hubert Reeves (un barbu canadien féru de cosmologie) sans même citer son nom. Il y a au moins le plaisir de la devinette.
Dommage car l’écriture est aisée mais le récit manque et de consistance et d’émotion.

J’ai lu ce livre dans le cadre de ma participation au Jury du prixocéans

abc  bac2014 New Pal 2014

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires



clara
18 janvier 2014 à 6 h 04 min

Je passe alors….



19 janvier 2014 à 17 h 12 min

Lu plusieurs avis allant dans ton sens



20 janvier 2014 à 8 h 42 min

Le côté ennuyeux ressort chez tout le monde je crois !!!



alexmotamots
20 janvier 2014 à 9 h 42 min

Le résumé avait l’air intéressant, pourtant.



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