goldrickTitre : Arrive un vagabond
Auteur : Robert Goolrick
Littérature américaine
Traducteur : Marie de Prémonville
Éditeur : Anne Carrière
Nombre de pages : 320
Date de parution : août 2012

Auteur :
Robert Goolrick vit dans une petite ville Virginie avec ses deux chiens Preacher et Judge. Son roman Une femme simple et honnête, N°1 sur la liste du New York Times, fera prochainement l’objet d’une adaptation cinématographique confiée au réalisateur David Yates. Féroces a reçu en France un accueil prodigieux de la part des critiques, des libraires et des lecteurs. (site de l’éditeur)

Présentation de l’éditeur :
C’est au cours de l’été 1948 que Charlie Beale arriva à Brownsburg. Il était chargé de deux valises : l’une contenait quelques affaires et des couteaux de boucher, l’autre une importante somme d’argent. Charlie y tomba deux fois amoureux. D’abord, il s’éprit de cette ville paisible de Virginie dont les habitants semblaient vivre dignement, dans la crainte supportable d’un Dieu qu’ils avaient toutes les raisons de trouver plutôt bienveillant à leur égard. Une preuve parmi d’autres : il n’y avait encore jamais eu de crime à Brownsburg. La deuxième fois que Charlie tomba amoureux fut le jour où il rencontra la belle Sylvan Glass.

Mon avis :
Dès le départ, l’auteur annonce que l’arrivée de Charlie Beale dans le petit village de Brownsburg en Virginie va profondément troubler le calme paisible de ses habitants. Nous sommes dans l’Amérique profonde des années 50, encore marquée par la ségrégation et très influencée par les différentes religions.
Tout le monde se connaît, chacun a son église qui met en garde les pauvres pécheurs contre les foudres de l’enfer.
Charlie Beale parvient toutefois à s’intégrer et à se faire aimer par les habitants, notamment par Will et Alma pour lesquels il travaille comme boucher et surtout par leur petit garçon de cinq ans, Sam.
Mais le malheur arrive toujours de l’étranger et la passion naissante de Charlie pour la jeune et belle Sylvan va tourner au tragique entraînant la perte de l’innocence du jeune Sam.
L’histoire devient très vite passionnante car l’auteur est parvenu à me faire ressentir l’ambiance de cette ville de Virginie.
Les personnages se matérialisent par leur description physique et leurs actes. Sylvan est une jeune « Marylin Monroe », pulpeuse et sophistiquée amoureuse du cinéma et Charlie est le rebelle au grand cœur et au physique rassurant comme les acteurs qui font rêver Sylvan. Bien évidemment le jeune Sam est l’enfant attendrissant qui pose son regard naïf sur les évènements.
Tout est raconté avec passion, que ce soient les métiers de boucher de Charlie ou de couturière de Claudie, la passion de Sylvan pour les actrices, l’amour inconditionnel de Sam pour Charlie et bien évidemment la passion adultère de Sylvan et Charlie.
Une histoire qui aurait pu être trop romanesque si l’auteur ne l’installait pas dans un contexte éclairé d’une Amérique puritaine qui n’hésite pas à exclure les Noirs mais accepte les lubies du riche et imposant Boaty, qui refuse une main tendue à des pêcheurs en détresse parce que l’Église leur prédit les flammes de l’enfer.

 » L’enfance est l’endroit le plus dangereux qui soit. Personne n’en sort indemne.« 

J’ai lu ce livre dans le cadre du elle

   rentrée 2012

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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