Titre : Requiem pour Lola rouge
Auteur : Pierre Ducrozet 
Editeur : Actes Sud Babel
Nombre de pages : 128
Date de parution : août 2020
Parution broché : Grasset 2010

Ecrivain et voyageur

Après quelques années à Sciences Po, Pierre Ducrozet, à peine âgé de vingt ans, part pour un tour du monde. Un voyage qui va changer sa façon de voir le monde et la vie et sans aucun doute influencer son œuvre littéraire. Découverte d’ailleurs, conscience de l’environnement seront des thématiques de ses romans d’aventure. J’ai découvert l’auteur avec L’invention des corps. Un coup de coeur qui fut ensuite confirmé avec la lecture du dernier roman, Le grand vertige. Et il ne me restait plus qu’à monter aux origines avec ce premier roman qui marque déjà l’intérêt de l’auteur pour les voyages.

Des portes vers un ailleurs

P. est un jeune parisien, un gigolo moderne, un dilettante. Le jeune homme vit la nuit et fait quelques casses pour payer le loyer. Un soir, il rencontre Lola, une belle fille brune, évanescente. Fasciné, il suit cette passeuse de monde.

Je pousse des portes et je débarque ailleurs

Elle est la lumière et la musique, un remède à l’ennui qui grisaille le quotidien. En dévalant un escalier, ils se retrouvent à Lisbonne. Lola le propulse dans le monde vivant et coloré. Jusqu’à Saïgon où P. se fait arrêter  pour les délits de Lola qui s’est enfuie.

Un parcours onirique

Hommage à Breton et Kerouac, Lola est la nymphe qui guide le jeune homme sur les routes. Vers des mondes fantasmagoriques, des lieux où les couleurs vives donnent de la chaleur et du réconfort.

Le monde est trop petit, il faut l’élargir. Il y a des murs, des cloisons, des meubles partout, qu’il s’agit de retirer.

Il n’est pas facile de suivre le narrateur dans ses voyages oniriques. Mais ce premier roman montre déjà les qualités littéraires du jeune auteur. Il installe d’emblée l’univers du futur grand romancier, voyageur et conscient de la beauté d’un monde qu’il faut préserver.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

5 août 2021 à 9 h 35 min

Un roman onirique : je n’accroche pas, en général, tant pis.



26 août 2021 à 9 h 53 min

Un auteur que je n’ai pas encore lu.



31 août 2021 à 19 h 45 min

L’onirisme me fait un peu peur, mais d’autres arguments développés ici me donnent envie de découvrir l’auteur !



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