Titre : La valeur des rêves
Auteur : Marie Lebey
Editeur : Leo Scheer
Nombre de pages : 176
Date de parution : 1er février 2023

 

Une oeuvre d’art oubliée dans un camping

En descendant dans le sud de la France, Simon Bret, un commissaire priseur qui ne vibre que par l’art, tombe en panne d’essence. Le hasard fait parfois bien les choses. Dans un centre de vacances de la Traîne-les-Pins, il reste ébahi devant un stabile d’Alexander Calder sur lequel sèchent les maillots de bain des touristes.
De retour chez lui, il engage Lucie de Clichy de l’étude de maître Coquillette afin qu’elle prouve l’authenticité de l’oeuvre et son appartenance au Clubs Caramba. Deux choses indispensables pour une mise aux enchères.

Des personnages fantasques

Alexander Calder, né en 1898 en Pennsylvanie, a vécu dans les années 60 en Touraine. Marié à Louisa, petite-nièce d’Henry James, il travaillait ses sculptures dans un hangar et vivait en harmonie avec son voisinage.
Lucie se rend à Saché, en Touraine. Elle y rencontre quelques vieillards qui ont connu le sculpteur et Marie-Jo, une voisine qui, enfant, avait reçu de Calder une miniature du stabile Moustipic.
Au passage, on croise tous ceux qui de près ou de loin ont connu le Moustipic : soudeur, trois anciens résistants, gens de la fondation Maeght ou de la Caisse des dépôts . Il faut savoir que dans les années 60, les Villages Vacances VVF devaient consacrer 1% de leur budget à un artiste.
Finalement, le stabile peut être mis aux enchères . Il se vend pour près de 7 millions de dollars. Belle affaire pour un stabile perdu sous les maillots de bain.

Un roman plein de fantaisie

Je ne connaissais pas Marie Lebey. Actrice, chanteuse, écrivaine, La valeur des rêves est son septième roman. Épouse de Dominique Rocheteau, elle a créé l’équipe de France de football de l’Assemblée nationale. Son originalité inspire ses romans.
J’ai aimé découvrir des bribes de la vie et de l’oeuvre d’Alexander Calder ( 1898- 1976). Malheureusement ce point fort du roman se noie un peu dans la fantaisie du récit.

L’araignée rouge sur l’esplanade de La Défense

Personnellement, je ne suis pas sensible à ce type de comédie. De plus, les nombreuses figures de comparaison m’ont paru décalées et peu littéraires. Et la fin ne m’a pas vraiment convaincue. L’auteur repart sur des personnages annexes, les résistants puis carrément sur une autre narratrice.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

9 février 2023 à 12 h 36 min

Dommage, mais au moins j’aurais appris de qui est l’araignée rouge.



10 février 2023 à 20 h 36 min

Dommage pour Calder, mais les personnages donnent quand même envie de les découvrir!



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