Titre : Île de Ré
Auteur : Mickaël Augeron, Jacques Boucard
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 192
Date de parution : avril 2015

Auteur :
Mickaël Augeron est maître de conférences à l’université de La Rochelle, où il dirige les formations Patrimoines et Tourismes. Spécialiste des sociétés littorales et de l’expansion maritime européenne, il a rédigé ou codirigé une douzaine d’ouvrages, dont Les Huguenots et l’Atlantique (2009 et 2012), Histoire de La Rochelle (2012), La Rochelle, l’Aunis et la Saintonge face à l’esclavage (2012) et Floride, un rêve français, 1562-1565 (2012). De par ses origines familiales, il est très attaché à l’île de Ré, qu’il fréquente assidûment depuis l’enfance.
Issu d’une vieille famille rétaise, Jacques Boucard est ingénieur en électronique et docteur en histoire moderne. Il étudie avec passion le monde peu connu des « paysans de la mer » et les populations littorales. Il a fondé la revue les Cahiers de la Mémoire (1980), écrit de nombreux articles et rédigé – ou codirigé – plusieurs ouvrages dont Les Écluses à poissons dans l’île de Ré (1984) et La Tempête Xynthia face à l’histoire (2011).
Présentation de l’éditeur :
Île déco ou île nature, rendez-vous chic ou rendez-vous famille : Ré sait séduire tous les publics. Escale en 100 photos sur l’un des joyaux de l’Atlantique.
Celle qu’on baptise « Ré la blanche » est l’une des îles les plus courtisées de France. Il faut dire qu’il s’en dégage un charme unique. Qu’on se balade à bicyclette le long du littoral jusqu’au phare des Baleines, au milieu des bois de pins, des champs de coquelicots et des vignes ou bien au bord des marais salants où la mer se marie à la terre, on ne peut être que frappé par la beauté préservée des paysages rétais et l’harmonie de ses villages. Saint-Martin, Loix, Ars, La Flotte, Sainte-Marie, Rivedoux, Les Portes, Saint-Clément, La Couarde, Le Bois : grâce à des règles d’urbanisme strictes, ces dix villages ont su garder intacte leur authenticité.
Île ou presqu’île ? Terre de paysans-pêcheurs ou villégiature pour stars ? Ré est tout cela à la fois. C’est cette double identité, maritime et rurale, que montre ce beau livre écrit par deux spécialistes de l’histoire rétaise. Les textes comme les très belles photos qui les accompagnent mettent en valeur le patrimoine naturel et culturel de l’île. En fin d’ouvrage, un carnet de voyage donne toutes les informations nécessaires sur les lieux à visiter.
Mon avis :
Ballades en vélo, pêche à pied, gastronomie, plages…L’île de Ré, je la connais bien. Depuis des années, je traverse ses villages et apprécie cet environnement que les règles d’architecture et de couleur ont su préserver.
Ce livre m’a toutefois beaucoup appris sur l’histoire de l’île. De sa sortie des eaux, de l’unification des quatre îlots, des invasions barbares, des guerres de la Révolution et de l’Empire à nos jours, l’île se peuple forte de son commerce du sel et de la vigne. Puis régresse avec les épidémies du XVIe siècle, la concurrence des sels de l’est au milieu du XIXe siècle, puis avec l’exode rural de 1950.
Mais cette île a toujours su se diversifier en reprenant des activités dans l’élevage et la céréaliculture puis avec l’ostréiculture et enfin avec le tourisme classique et balnéaire.
Depuis 1910, l’île vante « sa quiétude et sa simplicité rétaise » pour développer le tourisme de masse. Aujourd’hui les résidences secondaires constituent 60% de l’habitat et la population se multiplie par 10 chaque été.
Avec le pont construit en 1988, l’île est relié au continent. Rivedoux est le premier village en arrivant de La Rochelle, puis s’ensuit La Flotte qui fait partie des plus beaux villages de France. Saint-Martin est la « capitale » de l’île avec ses fortifications. De ce port partait La Martinière ( aujourd’hui c’est le nom du meilleur glacier de Saint Martin), un navire qui emmenait les prisonniers en Guyane. Après la suppression du bagne de Guyane en 1938, Saint Martin ouvre son centre pénitentiaire en 1946.
Avec Loix, séparé du reste de l’île par un bras de mer, vous êtes au cœur de la faune et la flore du Fier d’Ars.
Les Portes-en-Ré, autrefois le plus pauvre des villages de l’île est aujourd’hui le siège de la jet-set avec le célèbre bois de Trousse-Chemise.
Saint-Clément-des-Baleines est célèbre pour son phare et la plage de la Conche. Les vents favorisent les sports de voile, le bout de l’île réserve de superbes couchers de soleil.
Ars en Ré, port qui permettait autrefois d’accueillir des navires est aujourd’hui un port de plaisance et centre de création artistique, toujours célèbre pour son clocher.
La Couarde, centrée sur le tourisme balnéaire est désormais la commune la plus huppée.
Le Bois Plage conserve son attrait familial avec de superbes plages de sable.
Sainte-Marie-de-Ré avec son clocher gothique est un village rural entre terre et mer.
Avec les risques de raz-de-marée, la montée du tourisme, l’île se doit de protéger ses dunes, sa faune et sa flore. Île de passage pour de nombreux oiseaux migrateurs, la réserve nationale de Lilleau des Niges recense plus de 320 espèces différentes. L’écosystème est protégé, les écogardes veillent à la protection de l’environnement.
Cet album est une agréable ballade dans l’histoire, les villages et les paysages avec de superbes photos d’un bout à l’autre de cette île préservée.

Je remercie Babelio et les Éditions Glénat pour cette découverte.

 

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Commentaires



9 juillet 2015 à 12 h 43 min

Hum, tentant!! en plus c’est à coté de chez moi 🙂



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