Titre : Les voleurs d’innocence
Auteur : Sarai Walker
Littérature américaine 
Titre original : The cherry robbers
Traducteur : Janique Jouin de Laurens 
Editeur :Gallmeister
Nombre de pages : 624
Date de parution : 24 août 2023

 

Qui est Sylvia Wren ?

Sylvia Wren est une peintre reconnue mais elle préfère vivre à l’abri du monde. Parmi les lettres de ses fans, elle trouve une missive d’une journaliste du Connecticut abordant son lourd passé au Bellflower Village, lieu de sa naissance.
Sylvia a changé de nom, s’est exilée mais aujourd’hui le passé l’a rejointe. Et elle va nous en conter la souffrance.

La famille Chapel

En 1950, dans une maison victorienne de Bellflower vivait un couple et leur six filles au prénom de fleur : Aster, Rosalind, Calla, Veronica, Iris et Zélie.
Le père est le descendant de la famille Chapel, des fabricants d’armes qui ont fait fortune pendant la guerre de Sécession.
La mère, Belinda, se dit hantée par tous les morts par arme à feu. Elle est aussi l’héritière d’une malédiction qui voue les mères à la mort lors de l’accouchement. Aussi, lorsque l’aînée, Aster, souhaite se marier avec Matthew Maybrick, elle se bat pour empêcher cette union. Iris, la plus sensible au surnaturel, suit sa mère dans ses prémonitions.

Ils viennent nous chercher, Iris.

Malgré les avertissements de Belinda, que le père finit par enfermer dans un hôpital psychiatrique, les jeunes filles sont successivement attirées par le mariage.

Il est plus facile de dire que les femmes comme ma mère sont folles. Dans ce cas, inutile de les écouter.

Un roman gothique bien ficelé

J’ai lu ce roman dans le cadre du jury du Prix du Roman Fnac. Je ne serais pas allée naturellement vers un roman gothique plutôt destiné à un public « jeunes adultes ».

Finalement, j’ai beaucoup aimé les personnages, marquants et attachants. L’auteur a le sens de la narration et du suspense. Je regrette que le flot narratif ne mette pas suffisamment en lumière les thèmes sous-jacents sur la condition féminine et la commercialisation des armes à feu.
Mais j’ai  passé un bon moment en lisant ce livre qui a aussi le mérite de nous laisser réfléchir avec une fin ouverte.

Une vie sans amour n’est pas une vie.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

En savoir plus sur Sur la route de jostein

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Continue reading