Titre : Jeune fille en Dior
Auteur : Annie Goetzinger
Éditeur : Dargaud
Nombre de pages : 128
Date de parution : 31 octobre 2013
Auteur :
Annie Goetzinger est l’une des rares femmes de la bande dessinée. Après des études aux Arts Appliqués et un passage par le dessin de mode, elle publie dans Circus, L’Echo des Savanes, Fluide Glacial, Métal Hurlant et surtout Pilote.
Son premier album, Casque d’or, remporte deux prix au Festival d’Angoulême. Lorsqu’elle ne travaille pas seule (Barcelonight, Mémoires de Barcelone, Rayon Dames) elle collabore avec Pierre Christin.
C’est en sa compagnie qu’elle a réalisé La Demoiselle de la Légion d’Honneur, La Diva et le Kriegsspiel, entre autres.
Présentation de l’éditeur :
Avec Jeune fille en Dior, Annie Goetzinger signe une histoire complète sur le monde de la mode et l’un de ses plus grands noms : Christian Dior…
La Jeune fille en Dior, c’est Clara, une jeune chroniqueuse férue de mode, et notre guide dans les coulisses de la maison Dior… Le 12 février 1947, le Tout-Paris se presse avenue Montaigne pour assister au premier défilé d’un certain Christian Dior. Dans une envolée de longues jupes corolles, le défilé commence. L’assistance est médusée : c’est un triomphe ! Carmel Snow, du Harper’s Bazar, s’écrie : « It’s quite a revolution, your dresses have such a new look! » En un mot, la carrière du couturier est lancée, et l’histoire de Clara commence.
Mon avis :
Annie Goetzinger bâtit un petit conte de fées qui va propulser le jeune et modeste journaliste Clara Nohant, un personnage fictif, en égérie pour la maison Dior puis en duchesse anglaise. Mais là n’est pas l’intérêt du récit. Ce n’est qu’un prétexte pour nous faire découvrir les coulisses d’un grand défilé de mode et surtout l’ascension prodigieuse de Monsieur Dior à l’issue de ce premier rendez-vous d’après guerre, le défilé du 12 février 1947.
Le génie créatif de Christian Dior puisant son inspiration dans sa campagne, au Moulin de Coudret de Fontainebleau, le professionnalisme de ses « quatre chéries » ( Marguerite Carré, Raymonde Zehnacker, Mitzah Bricard et Suzanne Luling), la grâce de ses mannequins donnent à la maison Dior une renommée internationale.
L’illustratrice montre par ses images le luxe, la beauté, le charme de ce monde tout de même réservé à un milieu de stars, de nobles et de gens riches. J’ai perçu dans les textes et les traits des visages une certaine causticité à l’égard de ces privilégiés. Ce qui, d’ailleurs donne encore plus de gentillesse et de douceur à ce charmant Monsieur Dior et à cette jeune fille du peuple.
Outre la beauté des dessins de mode, j’ai beaucoup appris sur le vocabulaire et l’ambiance de ce milieu. L’auteur ajoute aussi en fin de ce beau livre un glossaire avec le nom et la définition des métiers de la mode, des étoffes.
En accord avec le thème, Jeune fille en Dior est une bande dessinée d’une grande élégance.
Il faut aussi signaler la préface d’Anna Gavalda qui rend un brillant hommage à l’illustratrice sans avoir lu au préalable cette bande dessinée.
Je remercie Babelio et les Editions Dargaud pour l’attribution de ce très beau livre dans le cadre du dernier Masse Critique Bande Dessinée.
Commentaires
Cette BD m’intéressait déjà avant ton avis mais là plus de doute, je vais me l’offrir.
Bon après-midi.
Tu as raison, il faut se faire plaisir de temps en temps. Bonne semaine
Voilà qui permet de découvrir l’envers du décors.
L’histoire est simple mais le livre est superbe. Et l’univers de la mode fait réver.
Cette BD a l’air vraiment intéressante!
Un beau livre qui nous fait entrevoir le rythme des maisons de couture et nous apprend le vocabulaire du milieu.
Je l’ai réservé à la médiathèque car j’avais très envie de la lire, après ton billet je trépigne d’impatience !!
C’est bien de pouvoir le lire! Mais c’est surtout un livre qu’on a envie de garder. Enfin, moi, je l’offre à ma fille qui ne rate pas une fashion week.
Si j’ai un coup de coeur, je l’achèterai par la suite !
Je le veux, je le veux, je le veux !
Ce livre fait des envieux! Mais je le comprends facilement.