kléeTitre : Manoir des mélancolies
Auteur : Jean-Paul Klée
Éditeur : Andersen
Nombre de pages : 116
Date de parution : septembre 2014

Auteur:
Né en 1943 à Strasbourg, où il vit toujours, Jean-Paul Klée publie depuis 1961. Il est l’auteur d’une œuvre poétique considérable.

Présentation de l’éditeur :
Pour Jean-Paul Klée, la vie est un grand cahier bleu ciel qu’il garnit des ravissements de chaque jour. Rencontres et conversations égayent son existence de poète replié. On croise ici une ancienne clerc de notaire ayant le cœur sur la main, le copain forestier amateur de femmes & de chevaux, deux vétérans de la guerre d’Algérie, une pâtissière qui roucoule à ses jeux de mots, le spectre de Pasolini ou celui de cet oncle qui – à l’inverse du père – réchappa aux nazis en vivant caché au fond d’un poulailler parcouru de passages secrets…
Dans ces proses stylisées, où l’émotion affleure, où la bienveillance luit, l’auteur promène son œil pointu sur notre réalité. Il ne s’agit pas seulement de dire le monde, mais de le réinventer.

Mon avis :
 » Prosé ou poësie je ne fée pas toujours différencié vois-tu & dans mon cœur c’est identiquée rumeur si ce n’est qu’elle sera dans un cas ( le prosé) plus ramassée pudik neutralisée (objectif serré) alors qu’en poësie je me débonderai, le Tonneau de moi s’ouvrira (il est grand comme la maison) & son langage va m’empoigner s’élargira plus que le simple raconté Oh quel fluvial torrent c’est!!…la poésie me convient beaucoup mieux(elle n’a plus aucun format ni encadré) je m’y propagerai comme les Saumons remontaient le ruisseau & puis un jour ils sont dans l’Océan l’ouvert l’immensité!… »

Ce recueil de prose poétique contient 52 textes indépendants qui sont comme des rêveries de l’auteur flânant dans son Strasbourg natal.
J’avais choisi ce livre pour une lecture poétique chargée d’émotion mais je n’ai pas su comprendre la langue stylisée de l’auteur. Il faut dire que les complexités se superposent avec l’absence de ponctuation, l’utilisation de sigles comme l’esperluette, l’écriture ancienne ou imaginaire de certains mots, les phrases entre parenthèses ou en italiques. Autant de sauts d’obstacle qui sont pour moi néfastes à l’écoulement de l’émotion.
Dommage car l’auteur est sans nul doute un « farfelu » d’une grande pureté qui protège son intériorité sans toutefois oublier les désastres du monde, de la guerre et de la politique.
 » J’ai remonté le cœur d’une jeune fille qui adossée à un mur fait la mendicité (c’est à la nouvelle mairie : on vous y aidera vous savez ils sont dans leurs bureaux rien qu’pour ça : c’est leur boulot) elle m’a souri Ah si je la recueillais sous mon toit, qu’en ferais-je ma foi?…je suis tellement maladroit… »

Ce recueil est publié par une nouvelle maison d’édition : Andersen Editions

melangedesgenres8

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

8 octobre 2014 à 13 h 30 min

Certains livres nous sont hermétiques et c’est une frustration



8 octobre 2014 à 17 h 25 min

bon ben effectivement, tu n’es pas plus enthousiaste que moi !



alexmotamots
8 octobre 2014 à 17 h 36 min

C’est parfois le problème avec la prose trop stylisée.



Mina
8 octobre 2014 à 18 h 57 min

J’ai quant à moi apprécié cette prose très stylisée, me suis intéressée au procédé, mais il est vrai qu’elle coupe un peu les émotions, les rend moins immédiates. Je n’en attendais pas forcément et me suis contentée de l’intérêt, à défaut d’un sentiment.



    9 octobre 2014 à 7 h 42 min

    Tout livre trouve son public et je suis ravie que tu ais apprécié celui-ci. L’auteur est effectivement un vrai poète, qui, comme tel, a son propre monde. Je l’ai écouté parler de son livre, il me semble un personnage un peu décalé mais attachant et amoureux de son art, de la vie faite de simples rencontres. Un poète.



8 octobre 2014 à 22 h 12 min

Je passe ! Ce n’est pas pour moi 😉



10 octobre 2014 à 16 h 14 min

Il m’attend… pas encore lu donc mais je l’ai un peu feuilleté et l’écriture ne m’emballe pas… à voir.



20 octobre 2014 à 9 h 36 min

Je n’ai pas réussi non plus et ces & agaçants…



14 novembre 2014 à 10 h 21 min

Dubitatif moi aussi – le travail formel m’ayant donné l’impression de masquer un fond trop peu consistant. Dommage…



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