Titre : L’indulgence du soleil et de l’automne
Auteur : Patrick Besson
Éditeur : Fayard
Nombre de pages : 128
Date de parution : 14 janvier 2015
Auteur :
Grand Prix du roman de l’Académie française pour Dara, Prix Renaudot pour Les Braban, Patrick Besson est membre du jury Renaudot et collabore au Point.
Présentation de l’éditeur :
Patrick Besson nous donne, dans ce nouveau recueil, quelques nouvelles du monde : à Nice, le philosophe allemand Nietzsche tombe un peu amoureux d’une promeneuse célibataire ; un écrivain français rencontre, à Mumbai, une traductrice sikh qui va changer sa vie et son œuvre ; un professeur de philosophie poursuit jusqu’à Londres une chanteuse de r n’b dont le nom est sur tous les rêves ; une joueuse de tennis russe est pourchassée à travers le monde par un jeune milliardaire indien qui veut savoir si elle crie autant pendant l’amour que sur un court ; une caissière rousse de brasserie, à Paris, ne tue que des Patrick ; un ancien présentateur vedette de TF1 vit, à Bangkok, une passion bizarre : à Berlin, en 1942, des comédiens français sont reçus par un jeune officier allemand trop tendre ; un prof français de français, à Cancun, revoit son père mort et le marché des Enfants-Rouges est, pour finir, le théâtre d’un drôle de drame.
Mon avis :
La présentation de l’éditeur vous donne l’essentiel des trames des neuf nouvelles de ce recueil. Patrick Besson nous emmène sur tous les continents et même aux limites du rêve et de la réalité. Il flirte avec des personnages connus comme Nietzsche, Rihanna, Danielle Darrieux, Suzy Delair, lui-même, ou inventés comme un présentateur télé, une joueuse de tennis mais les place dans des situations fictives et inattendues.
« Un rêve est-il plus ou moins réel qu’un souvenir ? »
Il y a beaucoup d’étrangeté dans ces nouvelles et je suis souvent restée sur le fil entre le possible et l’imaginaire. L’auteur excelle à nous emmener au point de rupture avec la réalité, avec la norme ce qui donne en général de très bonnes chutes pour ces nouvelles.
La dernière nouvelle ( Le théâtre des enfants perdus ), beaucoup plus longue, propose une histoire plus structurée sur la recherche de origines d’un fils devenu adulte. Mais la découverte du secret de cette famille cadre avec le ton du recueil et laisse aussi un goût étrange.
Si vous souhaitez flirter avec l’étrange, l’inattendu en appréciant un style alerte, un ton parfois humoristique, vous pouvez tenter ce recueil de Patrick Besson.
Commentaires
J’aime beaucoup le titre du recueil. Et j’aime bien les nouvelles aussi, je n’en lis pas assez. Alors, je prends note !
Un très joli titre, celui de la première nouvelle, phrase d’une lettre de Nietzsche à Paul Deussen : » A présent, pour plusieurs années, je ne demande qu’une chose : la paix, l’oubli, l’indulgence du soleil et de l’automne… »
Je n’ai jamais lu cet auteur et ce que tu en dis est assez intrigant… A voir, si je tombe dessus à la bibliothèque !
Je ne suis pas une fan de nouvelles mais pourquoi pas ? 🙂
Je n’avais encore jamais lu cet auteur. Les nouvelles permettent d’avoir un aperçu du style.
pas dans mes priorités, mais pourquoi pas!
Il y a tant de livres à lire qu’il faut effectivement établir des priorités.
Le titre est magnifique !
Oui, c’est un peu ce qui m’a attirée