ThéobaldTitre : Le regard de Gordon Brown
Auteur : Barthélémy Théobald-Brosseau
Éditeur : Joëlle Losfeld
Nombre de pages : 264
Date de parution : 27 août 2015

Auteur :
Barthélemy Théobald-Brosseau est né à Bordeaux en 1989. Il vit et travaille actuellement à Londres. Le regard de Gordon Brown est son premier roman.

Présentation de l’éditeur :
André Milcar, joyeux jeune homme, fantasque et amoureux de la belle Felicity, s’empare d’une tapisserie dans une église. Nous sommes en 2014. Au grand désarroi de son père et de Felicity qui voient en lui le futur plus grand avocat du pays, il abandonne tout pour cette tenture qui, certes, ne paie pas de mine mais qui, allez savoir pourquoi, exerce un étrange pouvoir de fascination sur lui. A force de contempler de façon obsessionnelle les images dans le tapis, comme lors d’une séance d’hypnose, le regard d’André convoque les personnages hors de leur cadre. Proche de l’univers d’Henry James et d’Italo Calvino, Le regard de Gordon Brown est ponctué de surprises que viennent compléter les remarques perspicaces et drôles de l’auteur sur le monde contemporain. Ce roman est étonnant pour ce qu’il est – sa fantaisie, son style – et pour ce qu’il n’est pas – loin de tout nombrilisme. Mais c’est aussi et surtout l’histoire d’un amour perdu et d’une heureuse folie.

Mon avis :
Lire à l’aveugle est à la fois une richesse et un inconvénient. C’est parfois la promesse de tomber sur une lecture inhabituelle qui ouvre les frontières de mon univers littéraire, et c’est bien ce que je recherche avec cette frénésie parfois incompréhensible de lecture.
Mais, lorsque les heures sont comptées et qu’un projet concerne 68 livres, il n’est malheureusement pas facile de consacrer tout le temps qu’il faudrait à chaque œuvre. C’est bien le côté frustrant d’un tel projet.

Le côté fantasque d’André Milcar qui, refusant de s’engager dans une carrière prometteuse, consacre son temps à faire vivre des êtres fictifs observés sur une tapisserie volée, entraîne mon regard bien au-delà de mon univers. André Milcar passe de la passion à l’obsession, tombant dans un monde fictif où il se perd et malheureusement me perd également. Et cela est sûrement dommage car l’auteur a un réel potentiel tant au niveau du style que de l’imagination.

Mais je suis certaine que ce registre trouvera son public et je vous conseille d’aller lire l’avis de Cultur’elle qui voit en cet auteur « une fantaisie à la Boris Vian » et de Fragments de Lecture, un peu moins convaincue.

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Auteur

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