LironTitre : Danse d’atomes d’or
Auteur : Olivier Liron
Éditeur: Alma
Nombre de pages : 234
Date de parution : 25 août 2016

Chez des amis, lors du jeu du Post-it, (vous savez ce jeu où on colle un post-it sur le front des joueurs et ils doivent deviner qui ils sont en posant des questions auxquelles les participants doivent répondre par oui ou par non), O. ( avec le post-it Orphée) rencontre une jeune fille étrange, Loren qui se présente comme Eurydice.
Pour O., c’est le coup de foudre. Cette jeune fille aux cheveux emmêlés, aux yeux fatigués, au sourire mutin est une acrobate qui se veut libre et insaisissable.
 » La seule façon de survivre, c’est de ne pas faire toujours la même chose. De bouger. De n’avoir jamais de certitudes. De changer de vie tous les jours. D’envies. C’est ça, mon système à moi. La société veut m’enfermer dans une case, je le vois bien. Je suis née de parents qui n’étaient pas français, ni l’un no l’autre. Alors tu vois, il voudraient tous me mettre dans la case..par exemple: la fille manouche. Même si c’est absurde, parce que j’ai fait toutes mes études en France. Ou alors, la case de l’artiste. Elle, c’est une artiste. Elle n’est pas très sérieuse, c’est une artiste, elle est un peu spéciale, enfin, vous voyez le genre…Moi, j’emmerde les gens qui me collent dans des cases. Qui me jugent sans connaître, sans savoir. »

Cette partie est sans doute la plus belle avec la grâce des prémices d’un amour fou, puis la fièvre des étreintes jusqu’aux comportements d’urgence qui nous fait sentir la perte d’équilibre de cette belle acrobate.
Eurydice devient Orphée et s’abstient de se retourner laissant O. inquiet puis inconsolable.

La partie transitoire marque une pause dans le récit. L’auteur s’essaie à l’humour, peut-être pour détendre l’atmosphère. Ce n’était pas forcément nécessaire.

Puis, nous retrouvons Eurydice à Cuba. Cachée sous le soleil, elle a voulu croire que tout pouvait recommencer dans un autre pays mais  » la blessure est sans remède« . J’ai trouvé quelques longueurs dans cette partie. Jusqu’à cette lettre laissée à O. comme, finalement, une façon de se retourner.

J’ai aimé le ton tragique et sensuel de cette passion amoureuse avec de très belles envolées lyriques dans la première partie intitulée Orphée. Il me semble dommage d’avoir créer une rupture dans cet élan passionné avec La promenade, ce qui laisse peut-être ensuite moins d’intensité à Eurydice.

Inspiré par le  ballet de Pina Bausch, Orphée et Eurydice, Olivier Liron livre ici un très beau parallèle pour mener cette danse d’amour tragique. Un premier roman prometteur.

rl2016  bac

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

5 octobre 2016 à 13 h 51 min

Un roman dont les avis semblent mitigés pourtant la quatrième de couverture donne vraiment envie de se plonger dedans.
A lire peut-être plus tard pour me faire ma propre opinion



5 octobre 2016 à 17 h 24 min

Sur ma pile, je sens qu’il va me plaire !





6 octobre 2016 à 15 h 04 min

Inspiré par un ballet ? Il pourrait me plaire….



Laure Micmelo
7 octobre 2016 à 16 h 59 min

J’aime beaucoup l’idée du livre inspiré d’un ballet, ça me parait très original.



10 octobre 2016 à 14 h 17 min

je n’ai pas aimé du tout, le ton qui ne ma plaît pas, je n’ai vraiment pas accroché



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