Titre : Inventer les couleurs
Textes : Gilles Paris
Dessins : Aline Zalko
Éditeur : Gallimard
Nombre de pages : 48
Date de parution : 7 mars 2019

 » Certains diront que je suis irrécupérable, je préfère penser que l’enfance ne me quitte pas à chacun de mes livres. » Gilles Paris

 

Hippo  vit à Longjumeau avec son père, un peu perdu depuis le départ de sa femme avec le papa de  Gégé, le meilleur ami du petit garçon. La vie n’est pas bien facile pour cet homme abandonné qui ne connaît plus que la grisaille de l’usine.  Hippo aurait bien besoin du sourire et de la tendresse de son père.

« Les cheveux coiffés par le vent du sommeil« , Papa se lève un peu grognon. Hippo prépare le petit-déjeuner, ramasse les cannettes vides, vide les cendriers. A 7h30, Papa le dépose à l’école.
Hippo aime dessiner, il met de la couleur partout. Il peint la mixité sociale, refuse la tristesse de Jérôme, l’animateur social, oublie la crainte du directeur.

C’est une journée d’école classique avec les bêtises enfantines, les cours qui s’enchaînent, les chouchous des professeurs, les repas de la cantine. Vue dans les yeux d’un enfant qui préfère voir de la couleur là où les choses pourraient être tristes. Jusqu’au retour à la maison, un peu plus tôt aujourd’hui grâce aux bêtises des plus grands.

Les dessins d’Aline Zalko, la tendresse de Gilles Paris montrent combien il faut savoir garder son âme d’enfant pour traverser les tempêtes de la vie. La naïveté de l’enfance permet parfois de voir les  choses autrement, le bleu d’un ciel gris, la richesse des couleurs de peaux, la beauté et l’importance d’un sourire d’enfant.

Premier roman jeunesse de Gilles Paris, je me demande si ce petit livre n’est pas à mettre de préférence  entre les mains des adultes. Le sourire d’un enfant mérite qu’un adulte oublie quelques instants ses peines et ses difficultés. La douceur d’un enfant apaise en retour les blessures des parents.

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

21 mars 2019 à 11 h 00 min

J’aime bien le titre et l’idée de l’enfant qui voit des couleurs là où d’autres voient la tristesse. C’est une jolie image, je trouve.
Daphné



27 mars 2019 à 23 h 20 min

Tiens, je ne savais pas que c’était un roman jeunesse… Intéressant !



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