Titre : Les ombres filantes
Auteur : Christian Guay-Poliquin
Littérature canadienne
Éditeur : La Peuplade
Nombre de pages : 344
Date de parution : 2 septembre 2021

 

A contre-courant

Son précédent roman, Le poids de la neige, fut un succès international. Plébiscité par de nombreux lecteurs de ma communauté, il m’a pourtant laissée de glace. Malheureusement, je retrouve ici cet univers feutré, apocalyptique qui me laisse une fois de plus une sensation d’inconfort, d’incompréhension. L’univers de cet auteur n’est définitivement pas pour moi.

La forêt

Cet opus semble reprendre la situation du précédent roman. Nous sommes dans un monde à l’arrêt suite à une panne électrique et le personnage principal est cet ancien mécanicien blessé lors d’un accident. Solitaire, il veut ici rejoindre le camp en forêt où se sont réfugiés ses oncles et tantes. En chemin, il rencontre Olio, un gamin orphelin, espiègle et kleptomane. Certes, la forêt est un lieu magique particulièrement bien mis en valeur. Mis à part les thématiques de survie en milieu hostile, agrémenté d’une belle rencontre entre un homme solitaire et un gamin, je n’y ai pas trouvé d’intérêt.

Surfer sur la vague d’un succès

N’ayant déjà pas adhéré au précédent roman, je ne suis certainement pas la lectrice adéquate pour porter un avis. Mais il me semble que l’auteur surfe sur la vague de son précédent succès. Il reprend la même situation, le même personnage. Cela semble  une suite mais sans vraiment le dire. Il me manque toujours le contexte de cette situation. L’ambiance apocalyptique, le style brut constitué de phrases courtes, le manque de profondeur ne suscitent pas mon adhésion à cette histoire qui aurait pourtant pu mettre en valeur le beau personnage d’Olio.

Lu dans le cadre du jury pour le prix du Roman Fnac.

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

17 septembre 2021 à 10 h 23 min

On a des avis très différents 😉
Contrairement à toi, j’avais eu un coup de cœur pour Le poids de la neige et je me suis complètement retrouvée dans ce nouveau roman.



17 septembre 2021 à 11 h 06 min

J’avais come Fanny beaucoup aimé le précédent et la confrontation dans ce huis-clos enneigé… En lisant le résumé de celui-ci il est vrai que l’on retrouve un peu le même univers mais j’aime pour ma part ces romans d’ambiance, qui gardent une part de mystère, où l’important n’est pas forcément les causes mais plutôt les personnages et leur psychologie 🙂



    17 septembre 2021 à 11 h 25 min

    J’aime les romans centrés sur la psychologie des personnages. Mais celui-ci, je ne le capte pas suffisamment. Les causes, les origines des personnages expliquent beaucoup les comportements. Si je ne les perçois pas, les personnages me semblent plus insaisissables.
    Mais comme je l’ai répondu à Fanny, je sais être à contre-courant pour les romans de cet auteur.



Brigitte
17 septembre 2021 à 13 h 36 min

C’est un des coups de cœur de ma librairie, j’ai acheté en poche son précédent mais ne l’ai toujours pas lu… Les étagères de ma bibliothèque débordent, alors pour celui-là je vais attendre.
Brigitte



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