rosaTitre : Rosa Candida
Auteur : Audur Ava Olafsdottir
Editeur : Zulma
Nombre de pages : 336
Date de parution : 19 août 2010

Auteur:
Audur Ava Ólafsdóttir est née en 1958 à Reykjavík. Rosa candida, largement salué par la presse et la critique lors de sa parution en 2007 et deux fois primé, est traduit pour la première fois en français.

Résumé :
Le jeune Arnljótur va quitter la maison, son frère jumeau autiste, son vieux père octogénaire, et les paysages crépusculaires de laves couvertes de lichens. Sa mère a eu un accident de voiture. Mourante dans le tas de ferraille, elle a trouvé la force de téléphoner aux siens et de donner quelques tranquilles recommandations à son fils qui aura écouté sans s’en rendre compte les dernières paroles d’une mère adorée. Un lien les unissait : le jardin et la serre où elle cultivait une variété rare de Rosa candida à huit pétales. C’est là qu’Arnljótur aura aimé Anna, une amie d’un ami, un petit bout de nuit, et l’aura mise innocemment enceinte. En route pour une ancienne roseraie du continent, avec dans ses bagages deux ou trois boutures de Rosa candida, Arnljótur part sans le savoir à la rencontre d’Anna et de sa petite fille, là-bas, dans un autre éden, oublié du monde et gardé par un moine cinéphile.

Mon avis :
Certains livres vous charment sans pour autant avoir une grande histoire.Cette auteure islandaise prend le lecteur par la douceur, la candeur et l’emmène en voyage, à la rencontre de l’amour.
 » La beauté est dans l’âme de celui qui regarde. » ou plutôt, ici, de celui ou celle qui lit.
 » On penserait plutôt que les gens en auraient marre de la réalité quotidienne. »
Non, en tant que lecteur, je ne me lasse pas de ces histoires qui, grâce à la qualité de ses personnages et à la sensibilité d’un auteur, font de grands romans.
Arnljotur, le narrateur, est un jeune homme qui découvre l’amour. Jeune homme sensible grâce à l’attachement de sa mère et le sens de responsabilité vis à vis de son jumeau autiste, il se responsabilise encore davantage devant sa petite fille. Puis, il vit un amour à l’envers. Il aime sa fille avant d’en découvrir la mère, amante d’un quart de nuit. J’ai apprécié la tendresse de cette découverte émotionnelle avec l’enfant et puis sa mère.
Tous les personnages sont attachants. Le père d’Arnljotur, lui aussi déstabilisé par la mort de sa femme, angoissé par l’avenir de ses fils va se laisser revivre en cuisinant pour ceux qu’il aime. Ainsi, les personnages évoluent vers une vie plus sereine.
Le frère Thomas, moine cinéphile, aide notre jeune homme à y voir plus clair dans ses sentiments.
Et puis, cette merveilleuse enfant est un ange qui permet au narrateur de dévoiler son besoin d’aimer. Le village perdu près du monastère revit ,  saisi lui aussi par la grâce de ces nouveaux et jeunes habitants.
De plus, cette charmante histoire s’inscrit dans un voyage, parcourant les forêts jusqu’au jardin du monastère,un voyage pour se retrouver et se laisser charmer par les recettes de cuisine et le parfum des roses.
Un très beau roman à savourer.

 

Auteur

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