bariccoTitre : Novecento, pianiste
Auteur : Alessandro Baricco
Littérature italienne
Traducteur :  Françoise Brun
Nombre de pages : 96
Date de parution : première édition française en 1997, version Folio 2002

Auteur :
Écrivain, musicologue, auteur et interprète de textes pour le théâtre, Alessandro Baricco est né à Turin en 1958. Dès 1995, il a été distingué par le Prix Médicis étranger pour son premier roman, Château de la colère. Avec Soie, il s’est imposé comme l’un des grands écrivains de la nouvelle génération. Il collabore au quotidien La Repubblica et enseigne à la Scuola Holden, une école sur les techniques de la narration qu’il a fondée en 1994 avec des amis.

Présentation de l’éditeur :
Né lors d’une traversée, Novecento, à trente ans, n’a jamais mis le pied à terre. Naviguant sans répit sur l’Atlantique, il passe sa vie les mains posées sur les quatre-vingt-huit touches noires et blanches d’un piano, à composer une musique étrange et magnifique, qui n’appartient qu’à lui: la musique de l’Océan dont l’écho se répand dans tous les ports.
Sous la forme d’un monologue poétique, Baricco allie l’enchantement de la fable aux métaphores vertigineuses.

Mon avis :
Après avoir lu l’excellent Soie d’Alessandro Baricco, je ne pouvais que sauter sur l’occasion de cette lecture commune initiée par  Eimelle  pour sortir Novecento, pianiste de ma PAL.
Ce me semble être un récit hors du commun sur deux aspects.
Tout d’abord, j’estime qu’il faut beaucoup de talent d’écriture pour susciter autant de tendresse pour un personnage en si peu de pages. Novencento est un être unique. Né et abandonné sur un bateau, il n’a jamais mis les pieds sur terre. Et pourtant, il connaît autant de musique et de paysages que si il avait mille ans. Cette connaissance, il la tire des conversations des rupins mais surtout des émigrants qui montent à bord du Virginian.
Son comportement dans la vie quotidienne ou lors du duel musical avec l’inventeur du jazz dévoile une extrême simplicité. Son adieu au trompettiste (le narrateur) avec des notes est tellement plus émouvant qu’un discours de mots.
Le second point remarquable est la mise en scène de cette histoire qui a d’ailleurs fait le succès du texte. C’est le joueur de trompette qui, seul sur scène, évoque son ami en mots et en musique à ma manière d’un sketch d’un humoriste qui touche tant par sa drôlerie, que son émotion.
Voilà comment on se fait prendre dans cette vie particulière sur un bateau où l’infinité des accords de  musique remplace celle des rues et des villes.
Même si je n’ai pas été aussi touchée que par Soie, Novecento, pianiste est un texte à lire pour son originalité.

Retrouvez les avis de Lili (La petite marchande de prose) et  d’Eimelle.

New Pal 2014

Auteur

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Commentaires

4 février 2014 à 8 h 16 min

Je l’avais beaucoup apprécié ! Il est tellement original et poétique …



4 février 2014 à 9 h 10 min

Je n’ai lu que Soie… J’avais essayé d’en lire un autre, ms n’ayant pas réussi à entrer dedans, j’avais laissé tomber.



4 février 2014 à 9 h 19 min

Tu sembles encore plus enthousiaste que moi ! Mais je te rejoins, l’exercice du monologue théâtral est tellement compliqué, on ne peut que saluer le talent d’avoir si bien rendu une existence extraordinaire en si peu de pages !



eimelle
4 février 2014 à 11 h 42 min

je n’ai pas encore lu Soie, il faudra que je m’y plonge dans quelques temps! Merci pour ta participation à la LC!



4 février 2014 à 12 h 27 min

J’avais beaucoup aimé ce livre. J’ai également vu son adaptation au théâtre qui m’a nettement moins séduite. Probablement parce qu’un monologue est plus facile à lire qu’à écouter et aussi parce que je trouvais que le texte avec perdu un peu de son rythme avec la traduction française (en italien, l’auteur a choisi les mots avec soin, pour qu’ils riment, pour qu’ils aient un rythme et cela disparaît un peu avec la traduction). Par contre, je n’ai jamais lu Soie, il faudrait que je l’ajoute à ma PAL.



alexmotamots
4 février 2014 à 12 h 49 min

Rien que parce qu’il s’agit du même auteur, qui m’avait enchanté avec « Soie », comme toi.





5 février 2014 à 8 h 18 min

J’avais adoré son magnifique Soie ! J’espère être séduite par celui-ci 😉 que je lirai bientôt 🙂



5 février 2014 à 16 h 02 min

Tiens voilà un livre qui traine dans ma bibliothèque. Je suis très intriguée et pressée d’ouvrir ce roman quand tu parles de mise en scène originale mais comme souvent j’ai peur de passer à coté du poétique.

Comme toi, j’avais adoré Soie !



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