Titre : Galerie des glaces
Auteur : Eric Garandeau
Éditeur : Albin Michel
Nombre de pages : 320
Date de parution : 18 août 2021

 

 

Le point de départ

Gabriel Thomas, inspecteur retraité de la police nationale, commence une carrière de détective privé. Il est mandaté par Karolyn Obkowicz afin d’enquêter sur la disparition de son mari Alexandre. Il est le PDG de La Manufacture des Glaces, dernière entreprise du CAC40 à être entièrement française. Sportif émérite, pilote entraîné, Alexandre vient de s’écraser à bord de son bimoteur. La première piste conduit Gabriel au Nigeria, lieu où se rendait Alexandre le jour de sa mort. Ce dernier venait de modifier son testament en laissant des parts de ses filiales nigérianes à Awa Cozkri, sa maîtresse, mère de son unique fils. 

Quel est le mobile du crime ?

Jalousie familiale, vengeance économique suite à son désengagement du projet EkoAtlantic au profit d’un aménagement écologique de la Venise noire où habite Awa?  Entre marabouts, plaisirs nigérians, rites ancestraux, Thomas peine à trouver une piste.
Fort heureusement, une jeune stagiaire, Ayna Isak, viendra plus tard stimuler cet enquêteur qui n’a jamais dans sa carrière résolu aucune affaire.

Les maîtres miroitiers de Murano

En parallèle, nous faisons la connaissance de Gianni, fils d’un maître miroitier de Murano. En 1664, Gianni a treize ans et il rêve de voyager. Seulement, en tant que fils aîné, il sera soumis comme son père au secret et contraint de travailler pour les Baroso. Toute évasion est punie de mort.
En France, Colbert se démène avec le projet fou de Louis XIV qui veut faire de Versailles son nouveau palais. Importer des miroirs de Venise coûte cher. Colbert préfère enlever les artisans de Murano dont la famille de Gianni pour créer La Manufacture royale des Glaces en octobre 1665.

Un roman déséquilibré

La partie historique est particulièrement intéressante et le personnage de Gianni très attachant. C’est une partie instructive, riche en rebondissements. On y aborde les prémices des relations commerciales internationales déjà indissociables  de magouilles avec le précurseur Colbert.
La partie contemporaine se veut légère et rocambolesque. Seule l’entreprise de La Manufacture des Glaces relie les deux époques. Mais le flegme de Thomas m’a souvent fait perdre le fil et donc l’intérêt de  l’enquête.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

14 novembre 2021 à 21 h 46 min

je rejoins assez ton avis la partie historique aurait été suffisante!



18 novembre 2021 à 13 h 06 min

Deux avis mitigés, je ne le note pas.



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