rendellTitre : Un rossignol sans jardin
Auteur : Ruth Rendell
Littérature anglaise
Traducteur : Johan- Frédérik Hel Guedj
Éditeur : Éditions des deux Terres
Nombre de pages : 292
Date de parution : 8 octobre 2014
Auteur :
Pionnière dans le genre du roman psychologique à suspense, Ruth Rendell est largement reconnue pour sa subtile analyse de la société anglaise contemporaine. Elle est l’auteur de plus de soixante-dix ouvrages, traduits dans vingt-cinq langues à travers le monde.
Présentation de l’éditeur :
Une enquête de Wexford
La petite communauté de Kingsmarkham est en émoi : on a tué Sarah Hussein, sa révérende. Certes, cette femme d’origine indienne, récemment convertie, mère d’une enfant au père inconnu, n’attirait pas que des louanges sur sa personne. Mais de là à l’étrangler dans son presbytère ! Cela ne ressemble pas aux mœurs paisibles de Kingsmarkham. L’inspecteur Burden demande l’aide de son prédécesseur et ami, Reginald Wexford, pour résoudre cette délicate enquête. Fasciné par le mystère qui entoure autant la vie que la mort de Sarah, Wexford sort de sa retraite pour partir sur les traces de ce « rossignol sans jardin ».
Mon avis :
Ruth Rendell a écrit son premier roman policier en 1964. Avec Un rossignol sans jardin, elle nous livre une fois de plus une enquête de Réginald Wexford, retraité mais toujours sollicité par son ami, l’inspecteur Mike Burden.
Wexford a ce flegme anglais que j’aime beaucoup, cette écoute si particulière qui lui vaut, surtout maintenant qu’il ne fait plus partie de la police, bien des confidences. Lentement mais sûrement, il échafaude des hypothèses qui en grandissant se transforment en convictions. Même, si « il n’allait jamais nulle part sans un livre » et adorait être tranquille chez lui, auprès de sa dynamique épouse Dora, à lire tranquillement L’ Histoire de la décadence et de la chute de l’Empire roman de Gibbon, il ne peut jamais résister à une demande de soutien de Mike Burden. Et celui-ci le sollicite cette fois pour le meurtre de la révérende Sarah Hussain, une mère célibataire d’origine indienne devenue le pasteur de l’Eglise Saint Peter de Kingsmarkham.
L’auteur reconstitue ici son terrain favori avec les réactions sexistes et racistes de certains personnages. Wexford, même si il a un peu de mal avec la modernité technologique ou la façon de s’habiller des jeunes gens, est une personne très tolérante et respectueuse.
Cette enquête est particulièrement bien menée. Wexford rencontre les amis de Sarah nous apprenant ainsi son histoire, interroge les témoins, prend sous sa protection la fille du pasteur. Lorsque Mike Burden arrête un suspect, Wexford continue à réfléchir au-delà de l’évidence. Les évènements suivants et sa perspicacité l’amèneront bien évidemment à la résolution de l’enquête, nous laissant ainsi une petite réflexion du style  » Bon sang…mais c’est bien sûr. »
Ruth Rendell glisse toujours une seconde affaire, en général, avec le personnel de maison ( ce sera ici le fils de la femme de ménage) et bien sûr une connexion avec sa famille, notamment sa fille Sylvia. L’auteur a une grande facilité à écrire et inventer les histoires. A la lecture, je sens que les mots passent instantanément de son cerveau à la plume ( ou peut-être au clavier mais j’aime penser que c’est à la plume, c’est le côté traditionnel de Wexford qui m’y invite).
Un rossignol sans jardin est une bonne enquête avec toujours un regard critique sur la société anglaise.
Et l’auteur est aussi à l’affiche au cinéma avec la sortie  d’Une nouvelle amie de François Ozon le 5 novembre, adapté de la nouvelle de Ruth Rendell, avec Romain Duris et Anaïs Demoustier dans les rôles principaux.
rentrée bac2014

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

14 novembre 2014 à 16 h 24 min

J’ai dû en lire un dans ma vie et il y a longtemps, je me promets de m’y remettre mais…j’en ai beaucoup à rattraper ! 😉 Il doit être en super bonne santé le commissaire en retraite qui a commencé en 1964, elle va en faire un centenaire ! 😆



15 novembre 2014 à 9 h 29 min

Il va falloir que je découvre cette auteure !



15 novembre 2014 à 18 h 58 min

Il faut que je « me mette » à Ruth Rendell, ayant particulièrement apprécié le film d’Ozon…



alexmotamots
15 novembre 2014 à 19 h 56 min

Une auteure dont il faut que je découvre la plume.



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *