IMMTitre : La mer couleur de vin
Auteur : Leonardo Sciascia
Titre original : Il mare colore del vino
Littérature italienne
Traducteur : Jacques de Pressac
Éditeur : Denoël
Nombre de pages : 190
Date de parution : avril 2015
Première parution en 1976

Auteur :
Leonardo Sciascia (né le 8 janvier 1921 à Racalmuto, dans la province d’Agrigente en Sicile – mort le 20 novembre 1989 à Palerme) est un écrivain, essayiste, journaliste et homme politique italien.

 

Présentation de l’éditeur :
Rebelle à toute forme d’oppression, Leonardo Sciascia a mené contre les différents pouvoirs une lutte incessante. Dans ce recueil de treize récits écrits entre 1959 et 1972, l’enfant du pays raconte la Sicile et sa «mer couleur de vin». Dénonçant les ravages causés par la mafia et l’avidité des nantis, il met en lumière le poids de la tradition religieuse et livre de la misère du peuple une série de tableaux saisissants. Sans aucun doute l’une des voix les plus fortes de l’Italie du XXe siècle. «La parution de chacun de ses livres est un événement politique autant que littéraire. Ils offrent, en effet, dans un étonnant équilibre, une rigoureuse analyse des problèmes sociaux les plus urgents, des intrigues policières passionnantes et les séductions d’une érudition paradoxale à la Borges.» Hector Bianciotti.

Mon avis :
En lisant ces nouvelles de Leonardo Sciascia, j’ai senti la chaleur, l’ambiance, le cœur battant de la Sicile. Surtout dans les neuf premières nouvelles qui mettent en situation des gens simples pétris de bonne volonté ou des situations amoureuses compromises par les principes.
La Sicile est la terre de la rivalité entre villages, entre clans de mafia. Celle aussi où la religion pèse sur les consciences mais n’empêche pas certains comportements. Celle où l’amour ou le mariage conduit à tous les excès. Une terre que certains veulent quitter pour trouver du travail mais qui reste toujours au fond du cœur et qui vous attire en retour.
Léonardo Sciascia maîtrise l’art de la nouvelle créant en quelques lignes une histoire qui enveloppe le lecteur dans une ambiance et le conduit vers une chute appropriée.
Le ton reste toujours plutôt jovial même dans les situations sombres. Maris ou femmes infidèles, arnaques, dérives d’un simple d’esprit, méfiance envers les étrangers, vendettas, meurtres en série sont autant de situations qui mettent en avant ce caractère bien trempé et naturel des italiens que Stendhal relevait déjà dans Chroniques italiennes.
Ma nouvelle préférée est celle qui donne son titre au recueil. Elle traduit la rencontre avec des gens à « l’incontinence verbale », avec des enfants terribles qui cachent derrière leurs manières un peu lourdes une grande générosité et simplicité. Des gens très attachants.

bac2015

Auteur

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Commentaires

5 juin 2015 à 11 h 47 min

La Sicile n’est pas la région du monde qui m’attire le plus, et même si j’aime le genre de la nouvelle, je ne pense pas m’attarder sur cet ouvrage. 🙂



5 juin 2015 à 13 h 40 min

J’ai lu ces nouvelles il y a quelques années, ainsi que d’autres œuvres de Sciascia que j’aime beaucoup. Je suis d’accord avec ton avis !



5 juin 2015 à 15 h 20 min

Dommage, j’ai ma dose de nouvelles.Je le note car, je suis curieuse et intéressée



5 juin 2015 à 19 h 21 min

Je viens de le commencer et j’aime beaucoup l’ambiance, l’écriture pleine de charme.



6 juin 2015 à 8 h 50 min

Je vais aller fureter dans ma bibli’, je suis pratiquement certaine de connaître cet auteur, mais je ne me rappelle plus avec quel livre … merci en tout cas pour ce joli billet.



7 juin 2015 à 22 h 22 min

Je connais très peu (pour ne pas dire pas du tout) la littérature italienne et j’ai récemment noté plusieurs livres pour la découvrir, j’ajoute ce titre !



26 novembre 2015 à 18 h 25 min

Je l’ajoute dans ma liste de lecture ! J’ai découvert l’auteur avec la nouvelle « La tante d’Amérique », un vrai bijou !



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