Titre : Hier encore, c’était l’été
Auteur : Julie de Lestrange
Éditeur : Mazarine
Nombre de pages : 382
Date de parution : 21 mars 2016
Tout commence avec l’insouciance de la jeunesse.
» Ils étaient jeunes, ils étaient beaux, ils se baignaient à vingt heures, buvaient à vingt-deux et dînaient d’une fondue à vingt-trois. Ils étaient libres et tout-puissants comme le sont les enfants de vingt ans. »
Alexandre, Marco, Sophie, Anouk, Marie… Une dizaine de jeunes, frères, sœurs, cousins, cousines et amis se retrouvent dans un chalet familial près de Genève. Ce chalet de l’amitié fut construit par Henri et Micheline Fresnais, les grand-parents d’Alexandre. A l’époque, leur seul voisin était les Lefèvre. Les deux familles sont toujours restées très liées. Les petits-enfants de Micheline continuent à y retrouver les petits-enfants des Lefèvre.
Alexandre y rencontre Marie, fille d’émigrés espagnol et portugais, et amie de Sophie Lefèvre, son ancienne amoureuse d’adolescence. Marie est une fille un peu bohème, très engagée en politique et pour des associations féministes. Alexandre est plutôt bourgeois, décidé à devenir réalisateur. Mais ils s’aiment et s’installent ensemble.
De 2000 à 2008, Julie de Lestrange nous donne à suivre l’évolution de ces jeunes gens, entre relations amoureuses, relations d’amitié, débuts professionnels. Chacun est plus ou moins marqué par son éducation et sa vie familiale. Ainsi Marco Lefèvre, le meilleur ami d’Alexandre, peine à trouver sa voie face à la perfection de son frère de son frère aîné et l’argent facile de son père.
Si Alexandre, Marie, Sophie et Marco restent les personnages principaux, les destins des plus jeunes comme Anouk, la sœur d’Alexandre, Laurent le frère de Sophie ou de Micheline, la grand-mère ajoutent un peu de piquant et d’émotion.
Le récit est dynamique avec une large place aux dialogues. Ce qui, toutefois donne aussi de la superficialité au récit, un peu à l’image de cette blague « potache » en préambule sur Le grand livre de la majorité . Je regrette aussi quelques allusions dès le début du roman qui m’ont laissé entrevoir le dénouement.
Julie de Lestrange écrit pour la télévision. Son premier roman est ainsi un scénario idéal pour un feuilleton moderne centré sur les relations familiales et amicales d’une génération protégée qui doit cependant apprendre à vivre face aux aléas de la vie.
Une lecture agréable qui manque toutefois pour moi de profondeur et de contexte.
Commentaires
on est sensiblement du même avis. C’est un livre sympa mais…
Une lecture détente en somme, pourquoi pas… 😉
De temps en temps, c’est agréable. Mais comme j’avais des lectures fortes avant et après ( Sonia Faleiro et Alessandro Baricco) j’ai senti la différence.
Pas de quoi casser deux pattes à un canard, je passe
Ce serait dommage pour le canard
ah si elle écrit pour la télé… 🙂 :-O !
Peut-être un critère à éviter pour moi.
Il m’attend… patiemment…
Contente d’avoir ton avis sur ce livre même s’il diffère du mien;)