Titre : La vie commence un vendredi
Auteur : Ioana Pârvulescu
Littérature roumaine
Titre original : Viata începe vineri
Traducteur : Marily Le Nir
Editeur : Seuil
Nombre de pages : 368
Date de parution : 6 mai 2016

 

A quelques jours de la fin de l’année 1897, Iulia Margulis, jeune fille de vingt-et-un ans, lectrice de Vanity Fair, roman de William Makepeace Thackeray, va vivre une période passionnante avec de nouvelles rencontres et un nouvel amour.
Alors que les rues de Bucarest s’animent pour les préparatifs de Noël et que chacun parle encore du duel entre deux directeurs de journaux, la découverte de deux hommes près de la forêt de Bāneasa va bouleverser le quotidien. Le premier semble un peu perdu, venu d’un autre temps. Il se nomme Dan Kretzu, se dit journaliste, né dans les environs. Le second est retrouvé inconscient, blessé par balles. Avant de mourir, il livrera quelques mots abscons qui met le chef de la Sécurité, Costache Boerescu sur la piste d’un porte-monnaie en chevreau perdu, d’un coffre-fort et d’une icône volée.

Ioana Pârvulescu multiplie les personnages et se perd entre plusieurs genres, enquête policière, fantastique, romance.
Dan Kretzu semble venir d’un autre temps et ouvre une voie fantastique dans un siècle où la croyance aux pouvoirs de la science est grandissante. Un chirurgien allemand vient d’inventer la radiographie. C’est aussi le début de l’utilisation des empreintes. La presse, très présente dans le roman représente le quatrième pouvoir dans le monde.
Costache Boerescu mène son enquête avec l’aide d’un vieux général.
Iulia Margulis s’éprend d’Alexandru Livezeanu, glisse des messages à Nicu, petit commis du journal Universul, un ami de son jeune frère, fils d’une veuve un peu folle. Nicu , huit ans, est sans doute le personnage le plus attachant. Il fait le lien entre tous et témoigne de la réalité parfois dangereuse des rues de Bucarest.

Personnages, intrigues se mêlent et me perdent. De surcroît, l’auteur insère des paragraphes sans grand intérêt dans le fil de son récit. Je n’ai pas compris le besoin de glisser cette idée d’un personnage venu d’un autre temps. Ma première lecture pour le mois de l’Europe de l’Est n’est pas un franc succès. Dommage!

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

24 mars 2021 à 15 h 36 min

je pense que je vais passer mon tour… je n’aime pas trop quand cela part dans tous les sens 🙂



24 mars 2021 à 15 h 49 min

La couverture était pourtant engageante !



Patrice
25 mars 2021 à 9 h 17 min

Un grand merci pour cette contribution ! Désolé de voir que le livre ne t’a pas plu. J’étais très curieux d’avoir ton avis sur ce livre que j’avais glissé sur ma liste ; j’avais déjà un commentaire qui allait dans ton sens, je vais donc passer mon tour. J’espère que la prochaine lecture t’apportera plus de plaisir !



30 mars 2021 à 15 h 38 min

Je ne te sens pas pleinement convaincue, en effet.



18 avril 2021 à 11 h 09 min

Ah mince c’est dommage, cela promettait d’être dépaysant.



30 avril 2021 à 7 h 14 min

la couverture m’aurait attirée aussi, dommage!



Svi
5 décembre 2021 à 23 h 52 min

En faite vous n’avez rien compris… j’ai lu ce livre il y a ~7.ans. ça m’a plus énormément… peut-être est trop roumain…un mélange entre la vie d’aujourd’hui et la vie du siècle 19 dans la même ville , Bucarest.



    6 décembre 2021 à 10 h 31 min

    Je vous rejoins dans votre aimable conclusion. Mais votre commentaire montre que chaque livre trouve son public. Ce roman n’est peut-être pas facilement accessible au lecteur lambda qui connaît peu l’histoire de Bucarest. Merci de votre commentaire qui apporte un éclairage à ma chronique



Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *