ellisTitre : Suites impériales
Auteur : Bret Easton Ellis
Editeur : Robert Laffont
Nombre de pages : 228

Résumé:
Clay, l’anti-héros du premier best-seller de Ellis, Moins que zéro, revient à Los Angeles. Il a vingt ans de plus, il est un peu plus vieux, un peu plus seul et désoeuvré. Il retrouve ceux qu’il a connus dans sa jeunesse, Blair, Trent, Julian, Rip… les représentants d’une génération dorée et perdue, abandonnés à la vacuité, la solitude et la vanité qui les détruisent. Producteur associé à l’adaptation cinématographique de son dernier scénario, Clay participe au casting du film, joue de son pouvoir, séduit Rain, une jeune actrice sublime et sans talent, lui fait de fausses promesses. Il est prêt à tout pour la posséder. Mais qui manipule qui ? Clay découvre vite qu’il est constamment observé et suivi…Jalousie, trahisons, meurtres, manipulations… ici, dans la Cité des Anges, chacun se heurte aux mêmes jeux d’emprise et aux mêmes démons, s’enivre de sexe, d’images, de drogues, de fêtes irréelles… et se révèle toujours plus amer et désespéré. Le vide et la fureur aspirent les personnages, et leur font perdre tout sens des limites. On est saisi par la virtuosité du style sobre et
acéré, les chapitres courts donnent à la narration un rythme percutant. L’atmosphère est oppressante, la noirceur non dépourvue d’humour. L’angoisse et la tension croissantes annoncent une lente descente aux enfers. Le portrait de notre époque est aussi violent que subversif.

Mon avis:
J’avais hâte de lire ce roman parce que j’avais été subjuguée par l’univers paranoïaque de Lunar Park.
Je n’ai pas lu Moins que zéro et ceci explique peut-être ma déception face à sa suite Suites impériales, écrite vingt ans après.
Certes, j’y ai retrouvé l’atmosphère lubrique et oppressante des romans de l’auteur. Le héros est fidèle aux personnages habituels; Clay est sombre, froid, adepte des jolies filles, de l’alcool, de la drogue et des tranquillisants. Facile de se laisser entraîner dans ses délires, ses rêves noirs et ses suspicions.

 » Je n’ai jamais aimé personne et j’ai peur des gens« 

L’intrigue fonctionne à merveille avec les messages secrets, les conspirations, les alliances multiples, les meurtres et les filatures.
Les dialogues sont percutants et dignes des anciens  films noirs du cinéma américain.
On ne se lasse pas de l’ambiance surfaite du cinéma hollywoodien, où traînent starlettes, prostituées, arrivistes, trafiquants.
Je me suis largement perdue dans Los Angeles et j’ai trouvé que les indications de lieux étaient trop fréquentes et nuisaient au rythme de l’intrigue. Par contre, j’ai apprécié être guidée en permanence par les standards d’anciennes chansons américaines.
Il y a donc dans ce roman tout ce qu’il faut et ce qui fait que l’on aime Bret Easton Ellis mais je n’y ai pas retrouvé l’osmose géniale appréciée dans Lunar Park.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

5 décembre 2013 à 9 h 55 min

Lu avant mon blog, mais il ne m’a pas laissé un souvenir impérissable bien que j’aie aimé à l’époque …



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