alephTitre : Aleph
Auteur : Paulo Coelho
Éditeur : Flammarion
Nombre de pages : 312
Date de parution : octobre 2011

Présentation de l’éditeur :
Ici commence un nouveau chapitre de votre vie.

Décider. Changer. Se réinventer. Agir. Expérimenter.
Réussir. Oser. Rêver. Gagner. Découvrir. Exiger. S engager.
Penser. Croire. Grandir. Appartenir. S éveiller.
Nous avons parfois besoin de retrouver un sens à notre vie, de lui redonner souffle et équilibre.
Et si un livre avait le pouvoir de vous faire découvrir un monde nouveau ?
Et si, grâce à la magie des mots et d une histoire, vous commenciez un nouveau chapitre de votre vie ?
Aleph est ce livre. Aleph est un voyage qui pourrait bien changer votre existence.

Mon avis :
Paulo Coelho est l’un de mes premiers auteurs favoris, grâce à la lecture de ses  romans, L’alchimiste, Le pèlerin de Compostelle et un de mes préférés, Sur le bord de la rivière Piedra je suis assise et j’ai pleuré.
Aleph
est aussi l’histoire d’une quête personnelle,  mystique à un moment où le narrateur (très proche de l’auteur, c’est une fiction autobiographique) sent ne plus pouvoir avancer dans la vie.  Son maître à penser lui explique qu’il doit se faire pardonner des actes antérieurs pour être enfin en paix avec lui-même. Écrivain de 59 ans, le narrateur décide donc de faire un périple à la rencontre de ses lecteurs.
Et je me retrouve, une fois de plus (après L’inconnue de Birobidjan de Marek Halter et surtout le magnifique
Tangente vers l’Est de Maylis de Kerangal) à bord de Transsibérien (un peu moins romantique) et aux abords de lac Baïkal, toujours aussi majestueux.
J’ai aimé que cette recherche personnelle m’ emmène dans des vies antérieures au temps de l’Inquisition. L’Aleph est le moment présent contenant le passé et les conséquences sur l’avenir. C’est « le point où tout est au même endroit, en même temps. »
Par contre, il me semble que cette recherche de rédemption est légèrement égoïste. L’écrivain utilise la jeune Hilal, rencontrée de manière étrange en Russie, pour obtenir le pardon mais il ne lui donne rien, si ce n’est l’espoir qu’elle aussi trouvera ainsi sa voie.
Il oscille entre désir, jalousie, fidélité, quête personnelle, objectif littéraire.
J’aurais aimé que l’auteur s’axe davantage sur l’acte de la vie antérieure et ses conséquences sur le présent et l’avenir.
L’histoire de Yao, le vieux traducteur triste de la mort de sa femme, cette relation ambiguë entre l’écrivain et Hilal, l’expérience avec le chamane n’apportent rien au roman si ce n’est un côté surfait et irréaliste.
« Mais, écrire, pour moi, c’est surtout un acte de découverte de moi-même »
Un peu trop égoïste, ce roman peut-être….

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

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