viéTitre : Brioche
Auteur : Caroline Vié
Editeur : JC Lattès
Nombre de pages : 250
Date de parution : 22 août 2012

Présentation de l’éditeur :
« Il paraît que tu n’es pas très beau. Tout le monde me le dit et c’est sans doute un fait. Je le vois. Je le sais. Tu transpires un peu. Et j’ai rarement vu quelqu’un d’aussi mal fagoté. Quand tu marches, tu te dandines. Tes jambes sont arquées. Ta silhouette est un peu voûtée comme si ta tête était trop grosse, trop lourde pour le reste de ton corps. Tu as largement dix kilos de trop. J’ai bien vu tout ça. Mieux que personne. Mais j’aime chacun de tes défauts. Comme je suis seule à les chérir, tes faiblesses n’appartiennent qu’à moi.

Et puis, un jour, j’ai appris que tu étais marié. C’est là que j’aurais dû poser les armes, mais je ne l’ai pas fait parce qu’on ne change pas les rayures d’un zèbre. »
Elle croise à longueur de journée des stars de cinéma, enchaîne les voyages exotiques, est mariée à un homme formidable qui lui a donné un petit garçon modèle. Bien sûr, elle s ennuie.
Jusqu au jour où elle le rencontre, au hasard d une interview. Avant lui, elle ne savait rien de l amour.
On ne soupçonne jamais les folies qui sommeillent en nous.

Mon avis :
 » Il est bien élevé, George Clooney. Et beau. Je suis peut-être la seule femme au monde qu’il n’attire pas. Il est trop
cool, trop moelleux
. »
En tant que critique de cinéma (la profession de l’auteur), la narratrice côtoie les plus grands et les plus beaux : Robert Pattinson, George Clooney, Hugh Grant, Bruce Willis… Mais, elle, qui s’ennuie dans sa vie familiale, rêve de cet acteur un peu bedonnant qu’elle interviewe à plusieurs reprises. Elle ne le
nomme pas, on sait simplement qu’il est un proche de George Clooney ou de Johnny Deep. Et comme pour le livre dAurélie Levy ,  Ma vie pour un oscar, tous les lecteurs vont chercher de qui Caroline Vié peut
elle bien parler.
Personnellement, je dois être réfractaire au milieu superficiel des stars du cinéma car ce récit m’a ennuyée. Deux cent pages d’adoration adolescente pour une star qu’elle a la chance de rencontrer mais la peur de vraiment aborder m’ont passablement agacées.
Et puis, cette façon de surnommer son mari et son fils de tous les couples de marques existantes ( Mark and Spencers, Rivoire et Carret, Dolce & Gabbana, Lagarde et Michard…) concrétise le mépris avec lequel elle traite sa famille. Ce comportement est un peu rédhibitoire pour moi.
Je n’ai pas du tout été sensible à l’humour de l’auteur. Le livre commence avec des allusions graveleuses et se termine avec une situation grand-guignolesque.
Pour finir sur une note positive, l’auteur nous fait découvrir le milieu journalistique du cinéma, évoque ses expériences auprès des plus grands et possède effectivement une dose d’humour et d’auto-dérision qu’on appréciera ou pas.

Je remercie  livraddict_logo_middle et les Editions JC Lattès pour cette lecture.

N’hésitez pas à aller voir l’avis de Petite Marie ou ceux  plus positifs d’Anna, de Lizouzou et d’Everbook.

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

5 mars 2014 à 10 h 08 min

J’ai ce roman dans ma PAL depuis sa sortie…. et j’avais très envie de le lire…. mais ton billet me refroidit carrément héhé :p
Des bisous
Cajou



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