WhitneyTitre : Le pacte des menteurs
Auteur : Rebecca Whitney
Littérature anglaise
Traducteur : Nordine Haddad
Titre original : The liar’s Chair
Éditeur : Denoël
Nombre de pages : 316
Date de parution : 24 Octobre 2015

Auteur :
Rebecca Whitney a étudié l’écriture créative à l’Université du Sussex. Après avoir travaillé pour le cinéma et la télévision, elle dirige désormais une société de production avec son mari, réalisateur. Ils vivent à Brighton avec leurs deux enfants. Le pacte des menteurs est son premier roman.

Présentation de l’éditeur :
Rachel et David sont l’image même du jeune couple heureux et comblé. Une belle maison à Brighton, une société de production florissante… Jusqu’à cette nuit où Rachel, au volant de sa voiture, cause la mort d’un homme. Un pacte terrible va alors lier les époux à jamais, et les apparences si bien préservées commencent à se fissurer. David et Rachel tentent de reprendre le cours normal de leur existence, mais Rachel, rongée par la culpabilité, se laisse happer par une spirale autodestructrice qui attise les obsessions les plus sombres de David, manipulateur et possessif, et fait remonter en elle des souvenirs d’enfance longtemps refoulés. Rachel parviendra-t-elle à affronter son douloureux passé et à trouver l’absolution pour son crime?
À travers le portrait d’une femme prisonnière d’un mariage toxique, Rebecca Whitney nous montre que, bien souvent, notre part d’ombre n’est en fait qu’un écran de fumée destiné à dissimuler une vérité à laquelle on cherche à échapper…

Mon avis :
David et Rachel se sont rencontrés sur les bancs d’ une fac des Midlands. David, à la décontraction étasunienne a tout de suite séduit jeune fille un peu facile qu’était Rachel.
Aujourd’hui associés à la tête d’une société de production, ils forment un couple moderne, actif et aisé. David trouve son énergie créative dans la drogue, Rachel vit secrètement une aventure avec son dealer.
Lorsque Rachel, encore un peu ivre, percute et tue un clochard dans les bois de Blackthorn Lane en rentrant chez elle, David prend tout en main pour camoufler la culpabilité de sa femme.
Mais, Rachel, femme fragile, est vite rongée par la culpabilité. Pour chercher le pardon, elle enquête sur ce clochard. Le passé de cet homme la rapproche aussi de sa propre enfance en manque de père. Anti-dépresseurs, alcool, remords la plongent dans un spirale sombre où les souvenirs de l’enfance émergent.
David, bien plus attaché à son empire qu’à sa vie de famille, tente de maîtriser les défaillances de sa femme.
 » Je suis un satellite défaillant s’éloignant en vrille du vaisseau mère. Si David n’arrive pas à me ramener, il me désactivera et me désarrimera. »
Très vite, les apparences du couple parfait se brisent, chacun tenant l’autre par des dossiers compromettants.
Rachel se débat entre un passé et un présent qui rappellent toutes les violences de la domination masculine.
Dans ce thriller psychologique, Rebecca Whitney nous perd dans les pensées de Rachel. Persécution, folie, résultat d’une enfance difficile, qui est vraiment Rachel? Est-elle capable d’aimer?
Certains comportements ( notamment celui de Rachel sur les parkings ou l’intervention de Will lors du dénouement), dialogues (surtout ceux de Patty, la mère de Rachel avec sa fille) m’ont semblé assez étranges. L’auteur reste essentiellement dans l’analyse de Rachel, ce qui ne permet de ressentir les événements extérieurs et les autres personnages. En se concentrant sur les racines du mal de Rachel, l’auteur a peut-être manqué de profondeur et d’assurance sur l’ensemble de l’intrigue.
Cela reste toutefois un premier roman assez encourageant, qui a, de plus une couverture très attirante.

 

 

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

15 novembre 2015 à 15 h 31 min

Je viens de le commencer justement. Ta chronique me laisse un peu sceptique… Je ne sais pas trop si je vais aimer…



16 novembre 2015 à 17 h 04 min

Un premier roman qui a l’air intéressant.



4 décembre 2015 à 11 h 19 min

J’attendrai son prochain roman puisque tu as quand même des réserves sur celui-ci.



4 décembre 2015 à 20 h 55 min

Je l’ai reçu et ton avis sceptique confirme ceux que j’ai déjà parcouru… hélas !



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