Titre : La vie rêvée de Virginia Fly
Auteur : Angela Huth
Littérature anglaise
Titre original: Virginia Fly is drowning
Traducteur : Anouk Neuhoff
Éditeur : La Table Ronde / Quai Voltaire
Nombre de pages : 218
Date de parution : 16 février 2017

Fiche éditeur

 

Virginia Fly a trente-un ans, elle est célibataire, professeur d’arts plastiques, vit chez ses parents dans la banlieue de Londres et elle est vierge. Cela est suffisamment rare pour que sa mère l’inscrive à une émission de télévision sur l’amour.
Virginia, sans aucun malaise, pourra y témoigner sur sa conception de la rencontre idéale. Oui, Virginia a des fantasmes. Rencontrer un beau et fort paysan dans un champ de boutons d’or.
 » Enfin quoi, ce serait bien trop frustrant, non, au bout de trente et un ans, de sacrifier sa virginité à l’arrière d’un break? »
Virginia semble heureuse de sa petite vie sociale. Elle va enfin rencontrer l’américain avec lequel elle correspond depuis douze ans. Elle se rend régulièrement au concert avec Hans, un vieux professeur veuf. Et elle voit, de moins en moins certes, son amie d’enfance avec laquelle elle avait des visions effrayantes de la vie sexuelle des adultes.
Malheureusement sa rencontre avec l’américain est une affreuse déception. Son amie est désormais mariée et bien occupée. Et son sourire lors de l’émission de télé n’a suscité qu’un seul courrier, celui d’une ancienne prostituée un peu curieuse.
Angela Huth m’a surprise par la légèreté et l’humour de cette histoire. J’ai pris plaisir à suivre les aventures de Virginia Fly, cette  » jeune femme pâle et maigre aux cheveux cuivrés très en arrière » qui n’a de couleurs que dans ses dessins et ses rêves. J’aime sa façon d’assumer sa petite vie tranquille même face à sa mère agaçante qui ne se prive pas de se mêler de ses affaires.
Mais derrière cet humour et cette fantaisie, l’auteur n’en conte pas moins la difficulté de choisir entre ses rêves et la réalité sous la pression d’une société qui n’aime pas les exceptions.

Une lecture très agréable qui donne le sourire.

Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

17 juin 2017 à 9 h 44 min

Entièrement d’accord avec toi, une lecture agréable et non dénuée d’humour.



17 juin 2017 à 14 h 49 min

et bin on est loin d’un Bridget Jone…oui cela semble plus profond….en tout cas cela donne envie…;)



rachel
17 juin 2017 à 14 h 50 min

et bin on est loin d’un Bridget Jone..oui cela semble plus profond….en tout cas cela donne envie…;)



17 juin 2017 à 17 h 11 min

Je pense que ce sera mon prochain Angela Huth. Ton billet me confirme que je passerais un bon moment de lecture.:-)



17 juin 2017 à 18 h 53 min

L’humour anglais comme je pense l’aimer



18 juin 2017 à 9 h 18 min

Ma lecture récente d’Angela Huth n’a pas été très concluante, mais je note tout de même celui-ci, qui semble plus proche de ceux que j’avais lus avant (et aimés).



    18 juin 2017 à 15 h 00 min

    Je crains souvent de tomber dans le trop sentimental et puis l’auteur ajoute quelque chose qui fait pencher la balance. J’ai lu Quand rentre les marins et Mentir n’est pas trahir. Ce ne sont jamais des coups de coeur mais de bonnes lectures



19 juin 2017 à 15 h 12 min

Ca pourrait être idéal pour cet été. Je note.



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