Titre : Adam Clarks
Auteur scénario : Régis Hautière
Dessinateur : Antonio Lapone
Éditeur : Glénat
Nombre de pages : 64
Date de parution : octobre 2014

Auteurs (source Éditeur):
Né en Bretagne en 1969, Régis Hautière passe une bonne partie de son enfance le nez plongé dans les livres (que ce soient des romans ou des bandes dessinées) et se découvre très tôt un goût prononcé pour l’écriture.
En 1995, il s’installe en Picardie où il devient membre des AJT, une association informelle qui réunit des auteurs amateurs de bandes dessinées. C’est au sein de cette association qu’il rencontre quelques uns des dessinateurs avec lesquels il publie ses premiers albums (Hardoc, Fraco, David François). Il travaille en parallèle pour une structure associative.
En 2005, il démissionne pour se consacrer exclusivement à l’écriture de scénarios pour la bande dessinée.

Antonio Lapone est né à Turin en Italie en 1970. Grand amateur des années 50 et de la ligne claire, il travaille comme graphiste et illustrateur, notamment sur la série A.D.A (Antique Detective Agency), trois tomes paru chez Paquet. En 2002 et en 2003 il a réalisé les portfolii Girl Atomik et Club Colonial pour les éditions Le 9e Monde. Pour les éditions Nocturne, il a réalisé Les Platters et Stravinsky dans la collection BD Musique. En 2008, il publie l’artbook Cars and Girls chez Paquet. Antonio Lapone vit et travaille a Andenne en Belgique.

Présentation de l’éditeur :
Chroniqueur mondain, espion ou cambrioleur… difficile de cerner Adam Clarks !
Dans un XXIe siècle fantasmé où la guerre froide sévit toujours et où la conquête de Mars est en marche, c’est lors d’une soirée mondaine où les « grands » de ce monde ont l’habitude de se retrouver que l’énigmatique Adam Clarks montre son vrai visage. On pourrait le croire trop occupé à faire des courbettes aux puissants et à séduire des beautés fatales. Mais il ne perd pas de vue son véritable objectif : un rubis de 100 carats d’une valeur inestimable, exposé à la vue de tous : le Long Star. La nuit, Adam fait montre de ses talents de monte-en-l’air pour subtiliser le bijou. Personne n’a rien vu, rien entendu. Personne ? Pas si sûr… Devenu à la fois la cible du KGB et de la CIA, Adam va devoir jouer sur les deux tableaux s’il veut s’en sortir.
Avec Adam Clarks, Régis Hautière nous fait découvrir un héros classe et charismatique, entre Arsène Lupin et Mad Men, évoluant dans un univers proche des films d’espionnage d’antan. En digne représentant de l’école « atome », le trait stylisé et élégant d’Antonio Lapone restitue à merveille cette savoureuse ambiance uchronique, mêlant le futurisme à l’esthétisme des années 1960.

Mon avis :
Adam Clarks est le parfait gentleman cambrioleur, aussi bien à l’aise dans la jet-set que dans le milieu de la mafia. Il n’est pas un Robin des Bois mais plutôt un cambrioleur d’ordre philosophique, ne supportant pas que de jolies choses appartiennent à ceux qui n’y voient qu’un placement financier. Ses compétences lui vaut l’attention d’Irina, fille d’aristocrates russes, agent du KGB. Les Russes souhaitent prendre de vitesse les Américains dans la conquête des ressources minières de la planète Mars.
Le scénario est rapide et relativement classique. J’ai apprécié l’œil externe d’un narrateur qui nous décrit Adam Clarks et permet ainsi de temps en temps de prendre du recul et d’avoir un avis un peu ironique.
Si je regrette que de nombreuses planches soient bien trop sombres pour parfaitement visualiser l’action, il me semble que l’intérêt de cette bande dessinée est vraiment dans le graphisme, l’illustration.
Les décors d’une époque futuriste sont dynamiques avec gadgets et voitures volantes. Des petits flash publicité nous placent dans une époque moderne et commerciale.
Le coup de crayon est très stylisé, anguleux. Le dessinateur joue sur les mouvements, les couleurs.
Antonio Lapone donne modernité, luxe et glamour à une intrigue un peu trop classique.
Il faut aussi signaler le format particulier de cette bande dessinée (289*368) qui valorise l’objet mais en fait aussi un album un peu encombrant.

Je remercie Babelio, les Éditions Glénat et la SNCF pour la découverte de cette bande dessinée dans le cadre de la masse critique spéciale Prix du Polar SNCF.

Retrouvez aussi l’avis de Mimi.

 

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Auteur

contact@surlaroutedejostein.fr

Commentaires

27 novembre 2015 à 12 h 55 min

J’aime beaucoup le style des illustrations. Justement le côté anguleux dont tu parles dans ta chronique rend très bien.



27 novembre 2015 à 20 h 58 min

Je pense que je le lirai et ton commentaire me plait



29 novembre 2015 à 18 h 59 min

Tout à fait d’accord avec toi, notamment sur le côté trop sombre de certaines illustrations et le côté très graphique !



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